« A Découvert » – Harlan Coben

Lu en Février 2017

adecNouvelle lecture imposée à mon adolescente de fille… Pourtant, je n’ai pas eu besoin de l’acheter car la « Trilogie Mickey Bolitar » est dans ma bibliothèque depuis bien longtemps… Mais voilà, Myron, je l’adore… Toutes ses histoires, je les ai dévorées… Et j’étais franchement réfractaire à le retrouver comme un simple personnage de second (voire troisième) plan… Pas de Win, pas de Big Cindy, Esperanza vaguement citée une fois dans le bouquin… Et ce vilain rejeton qui passe son temps à cracher sur Tonton Myron, à le trouver pathétiquement sensible… Bref, j’ai lu, j’ai pesté contre ce sale gamin (non mais franchement ! Comment tu parles de Myron Bolitar ! Tu veux deux baffes ??) en me disant que, s’il avait eu deux secondes de jugeote, il aurait mis « Tonton Myron » dans la confidence tout de suite et l’histoire aurait été réglée en deux temps trois mouvements… Avec autant de bonnes bagarres mais avec l’humour de Myron en plus… Ok, côté humour, là je dis « Vive Em(m)a ! » Bon, ne soyons pas négatifs. J’ai eu du mal parce que c’est du Myron sans Myron, mais l’histoire est chouette… Le jeune Mickey se retrouve contraint de vivre avec son oncle (oui, « Tonton Myron », je crois que vous avez saisi l’idée J ) qu’il n’apprécie pas plus que ça, et ce parce que son père est mort et que sa mère est en cure de désintox après avoir sombré dans la toxicomanie à la suite du décès de son mari. Nouveau lycée, nouvelle vie… Pour ce fils de Globe-Trotters, l’intégration n’est pas aisée, surtout lorsque la seule personne avec qui il s’est lié, Ashley, sa petite amie, disparaît sans laisser de trace… Ajoutons à cela qu’une vieille sorcière qui effraie les petits enfants depuis de longues années et surnommée la « femme chauve-souris » révèle à Mickey que son père, qu’il a pourtant vu mourir sous ses yeux, ne serait pas mort… Et tout ce que je viens de vous dire, là, c’est résumé en une phrase choc qui débute le roman ! Il est comme ça, Harlan… Pas de violons, pas de « descriptionnite » pathologique… Avec Harlan, on plonge dans le roman dès qu’on y entre, et ça marche car on n’en ressort qu’en lisant le mot « Fin »… Alors voilà, je suis un peu triste d’avoir lu du Myron sans Myron (oui, je radote…). Et j’avoue aussi qu’ayant à la maison des ados de 14, 16 & 18 ans, je ne trouve pas trop crédible leur brillante façon de se dépatouiller et d’élucider les plus étranges énigmes, car chez nous, quand ils arriveront enfin à percer le mystère du rangement du lave-vaisselle, ce sera déjà une sacrée victoire ! Mais j’apprécie le style Coben, même si on le sent simplifié en sorte de toucher un public plus jeune sans pour autant lasser les vieux (que nous sommes…).  Et je vais enchaîner sur les deux tomes suivants, avec toute la partialité qu’on me connaît quand il s’agit de Coben en général, et des Bolitar en particuliers…

5 réflexions sur “« A Découvert » – Harlan Coben

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