« Horrora Borealis » – Nicolas Feuz

Lu en : Janvier 2019

horrora borealisLorsque je lis dans une chronique : « Putain la claque ! Purée le bouquin ! La vache le truc !« , à l’instar de ce que j’ai pu lire dans la chronique de Valette sur le blog Sangpages, c’est clair que cela fait atterrir le titre direct dans ma wish-list ! Papa Noël, qui a eu la riche idée d’y piocher pour remplir sa hotte, a dû se sentir probablement flatté que j’aie choisi d’y mettre un livre dont une bonne partie de l’intrigue se situe dans sa propre contrée ! Et il l’a donc déposé sous le sapin le mois dernier…

Bon, alors, elle a bien fait de jouer les tentatrices, notre Valette ? Oui ! Mille fois oui ! J’ai été, dès les premières lignes, happée par l’histoire qui n’est qu’une suite d’interrogations et de cliffhangers, qui nous balade entre le présent et le passé, passant d’un festival de musique Suisse au décor majestueux de la Laponie.

Dans le présent, Walker, dépassé par les événements, se retrouve au cœur d’une prise d’otages sanglante en plein Festi’neuch. Déboussolé, il n’a qu’une seule certitude : la clé de toute cette histoire se trouve dans un coin de sa mémoire défaillante. Il aura des réponses quand il pourra reconstituer ce qui s’est produit en Laponie, 12 ans plus tôt…

Alternant entre les deux périodes et les deux décors avec aisance, l’auteur nous entraîne dans le sillage de ses héros, découvrant l’ordinaire extraordinaire d’une famille (a?)normale en vacances…

On sait, dès les premières pages, qu’en Laponie, une catastrophe est imminente. Dès lors, l’auteur joue avec nos nerfs, nous laissant en permanence à l’affût, apeurés… Mais tout s’enchaîne et notre stress ne fait que croître !

On a l’impression qu’il fait nuit tout au long de l’histoire, sentiment renforcé par un récit mécanique, mais pas froid pour autant ! Lorsqu’on touche du doigt l’abominable vérité, on se retrouve à glisser sur une pente bien plus raide que tout ce qu’on avait imaginé…  Et quand tout finira par s’emboîter, c’est avec soulagement qu’on quittera l’arène, accompagnés par un florilège de sentiments contradictoires. Le voyage fut secoué, l’atterrissage, fracassant ! Tous les ingrédients sont donc réunis pour que les amateurs de thrillers embarquent fissa pour la Laponie… Cerise sur le gâteau, il y a une aurore boréale à la clé… 😉

 

 

 

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