Lu en : Décembre 2018
Dans le cadre du Prix Première, nous avons eu à lire « La Vraie Vie« , roman qui a déclenché une vague d’enthousiasme sur le web. Ce livre a raflé de nombreux prix et conquis autant de blogueurs, aussi, j’ai été ravie de le voir apparaître dans la sélection car de toute façon, il aurait fini dans ma PAL !
La toute première chose à dire, c’est que la plume est aboutie et maîtrisée, ce qui est appréciable pour un premier roman ! Dans son roman, l’auteur nous plonge dans la vie d’une jeune narratrice de 10 ans. Sa vie est loin d’être un rêve. Au fond d’un lotissement, entre un père violent et une mère complètement effacée, les seuls moments heureux de la narratrice sont ceux qu’elle partage avec son petit frère Gilles. Mais lorsque celui-ci est témoin d’un drame terrible, il se retranche dans un mutisme terrifiant. Petit à petit, la narratrice le sent s’échapper et se faire happer par les jeux cruels de son père. Et d’un coup, rendre le sourire à son petit frère devient son obsession. Du haut de ses dix ans, la narratrice échafaude un plan touchant de génie et d’innocence pour remettre les choses dans le bon ordre.
Les années passent et la narratrice poursuit son oeuvre salvatrice en grandissant. Entre son esprit vif, son don pour les études et ses sentiments exacerbés de jeune fille, c’est seule qu’elle se façonne une personnalité en tentant le plus possible de ne pas attirer l’attention de son tortionnaire de père.
Bercé par une écriture un peu rugueuse et sans fioriture, on ne peut pas s’empêcher de s’attacher à la narratrice, et j’ai d’autant plus apprécié le fait que la narration est crédible par rapport à l’âge de l’héroïne. Ce rêve d’enfant est tellement émouvant et déchirant ! C’est une histoire d’innocence, d’amour fraternel, et, distillé avec une pointe d’humour, une tragique histoire de violence familiale.
Je ne suis pas arrivée au coup de cœur qui fut celui de tant d’autre, mais entre atmosphère oppressante et légèreté de ton, j’ai passé un excellent moment de lecture.
Mes Lectures du Dimanche 
Je dois le commencer cette semaine, je rencontre l’autrice la semaine prochaine ! =)
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Hooo chouette, tu lui demanderas si elle a connu « Carette » (tu comprendras si après avoir lu « l’incident » qui terrorise Gilles, tu vérifies sur le net…) Sache que cette figure (Carette) a bercé mon enfance et que l’incident décrit dans le livre m’a quand même fait un choc… mais comme elle est belge (comme moi), je suppose qu’elle doit connaître l’histoire ! Holala, j’ai l’impression de te parler chinois 😁 Mais tout va s’éclairer à la lecture !
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Ohhh je suis trop déçue la rencontre est annulée !! Ahaha je ne l’ai pas encore commencé donc c’est du chinois mais j’ai très envie d’éclairer ce mystère ! =)
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Tu m’étonnes 😏 en l’écrivant, je me demandais comment être claire tout en sachant pertinemment que ce serait impossible 😁
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Ravie que tu aies apprécié 😊
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Ce fut le cas, même si ça n’a pas été le coup de cœur que d’autres ont ressenti !
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Il est vrai que le mélange de l’atmosphère oppressante et la légèreté de ton sont de bons atouts pour ce roman. Cependant, je n’ai pas réussi à apprécier. J’ai trouvé que c’était trop malsain pour moi. :s
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Surtout la scène dans les bois, je suppose… Ça c’était vraiment dur…
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Oui, c’était l’une des pires !
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Un roman très oppressant, très efficace, que j’ai adoré.
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Une plume prometteuse, il est vrai !
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