Lu en : Avril 2019

Avant toute chose, j’aimerais remercier Joël et les éditions Taurnada qui ont rendu cette lecture possible ! Décidément, voilà une maison d’éditions qui devient incontournable pour les amateurs du genre !

Même si j’ai toujours cordialement détesté les maths, j’ai pris beaucoup de plaisir à tenter de résoudre cette équation… Voyez plutôt :

On connaît le résultat : deux morts, un blessé grave, une maison en flamme, une flic blessée dan l’exercice de ses fonctions et une mamie qui a perdu son fils, sa belle-fille et dont le petit-fils lutte pour survivre.

On a donc identifié deux variables :  L’inspecteur Binger qui s’est retrouvée au cœur du chaos entre François et Juliette (les deux victimes) qui, avant le drame, formaient un couple unis et Mamy Mireille, dévouée mère de François et belle-mère un brin stéréotypée… (entendez par là : chiante…)

L’inconnue, c’est donc : qu’est-ce qui a mené ce couple modèle à finir face à face à se braquer mutuellement pour parvenir à un final en bain de sang ?

C’est ce que tenteront de découvrir les inspecteurs Migue et Dida, qui ne disposent que de quatre heures pour démêler les fils de ce drame familial qui, a priori, n’a ni queue ni tête avant de devoir libérer leurs témoins-clés.

La première partie du livre nous fait l’exposé de la vie de François et Juliette. De réussite en descente aux enfers avec en rebondissement final un incroyable coup de chance, nous apprenons à découvrir l’histoire de ces deux êtres qui semblaient unis par un amour inconditionnel.

La première partie m’a parue un peu longue, avec trop peu d’éléments personnels pour réellement m’attacher aux personnages qui m’ont semblé manquer un peu de profondeur. François me semblait béat et benêt, Juliette était trop survolée.

Puis vient la seconde partie, où d’un coup, le puzzle commence à prendre forme et bous permet de comprendre pourquoi l’auteur ‘est parfois montré évasif dans la première partie.

Dès lors, l’intérêt du lecteur est immédiatement réveillé. Comme dans une équation, les innombrables lignes de développement semblent rébarbatives mais quand la solution se profile, matheux ou pas, le résultat est saisissant !

Mention spéciale pour la couverture que je trouve magnifique…