Lu en : Février 2020
Imaginez-vous passer de belles vacances en Russie avec votre moitié, la personne que vous aimez le plus au monde, qui vous comprend, que vous chérissez et réciproquement, celle sans qui votre vie n’a aucun sens… Et imaginez-vous que sans raison, au beau milieu de ce rêve, vous vous réveillez un matin dans un cauchemar : vous avez été enlevé et vous êtes enfermé dans une cellule, vous êtes battu le plus souvent possible, vous servez de cobaye à des scientifiques tortionnaires qui n’ont rien à envier à ceux que l’Allemagne nazie a engendrés de pire, et surtout loin de l’amour de votre vie dont vous n’avez aucune nouvelle…
C’est exactement ce qui arrive à Marius qui ne comprend pas comment il a pu se retrouver là, enfermé, privé de ses droits, traité comme un terroriste, un malade contagieux… Et il est loin d’être seul dans cette galère…
Waw, me direz-vous, ces auteurs du noir ont du talent ! Quelle imagination ! Et c’est là qu’on prend une douche froide : l’histoire de Marius est inspirée de faits réels !
Durant la première moitié du livre, c’est l’incompréhension totale qui domine : où veut en venir l’auteur, pourquoi cette profusion de violence gratuite ? Puis l’ébauche d’une réponse se construit… Et on aura beau ne pas y croire, fermer les yeux et la repousser de toutes nos forces, la réalité viendra nous frapper dans toute sa rudesse… Il est impossible d’en dire plus sans spoiler, néanmoins, sachez qu’à moins d’être totalement dépourvu de cœur et de conscience, cette histoire va vous dévaster ! J’arrive encore à être surprise par les compétences humaines en matière de folie tortionnaire, cet exemple est une fois de plus terrifiant.
On tremble avec Marius, on prie pour qu’il ne se laisse pas abuser, on pleure de la force de son amour et de ses conséquences, on étouffe d’un bout à l’autre de ce roman asphyxiant et notre cœur finit par exploser.
Un premier roman qui se lit en apnée et qui marque durablement !
Oui, impossible de rester indifférent… Ce n’était pas facile de raconter cette histoire pour un premier roman, l’auteure a réussi à le faire.
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Oui, quel challenge ! Mais effectivement, elle s’en est très bien sortie !
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Un livre que je note merci
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Avec plaisir ! 😉
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Le hasard du calendrier veut que ma collègue me le prête demain ^^
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Ho super ! Hâte d’avoir ton retour, mais je pense que tu devrais aimer !
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Je n’ai malheureusement pas ressentie ton enthousiasme. Non pas le sujet, très intéressant, mais j’ai trouvé la plume trop simpliste et lisse.
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C’était peut-être un choix de l’auteur de ne pas faire de fioritures dans l’écriture et de s’en tenir à l’horreur du sujet, je ne saurais te dire mais je comprends ce que tu veux dire !
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Peut-être 😉
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Je suis extrêmement sensible et en juillet quand je l’ai lu j’étais en vacances.
Les chapitres sont courts ce qui nous permet de reprendre son souffle.
Je m’en souviendrai longtemps.
L’écriture est fluide heureusement car le sujet est dur. Ça fait un poids équilibré dans la balance.
Je souhaite qu’il soit lu dans le monde entier…
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Ce serait effectivement une bonne chose pour ouvrir les consciences ! Merci pour la visite !
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Sacré sujet pour un tout premier roman.
Pas facile de nous entraîner dans cette histoire et pourtant Lorraine l’a fait.
Moi je dis bravo.
Et tu en parles parfaitement bien, si, si !
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Merci pour cet enthousiasme sur mes retours… Tu me fais rougir 😊 Oui, quel sujet, je ne m’attendais pas à ça !
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Ben moi non plus pour tout te dire !
Et pourtant….
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