C’est vous qui le dites ! – Les coups de cœur de Chris Pleack

Présentation de la rubrique ici !

Aujourd’hui, place à Christophe ! Sympathique amateur de littérature noire, les échanges avec lui sont toujours riches et drôles ! Son compte Instagram regorge de bons plans lectures et il s’y cache même une heureuse information pour la réalisation de l’un de ses projets personnels pour lequel je lui souhaite une belle réussite (il vous en parle plus bas ! 😉) ! Maintenant, allons voir ce qui a touché son cœur !  

Qui es-tu et où peut-on te suivre ?

Je suis Christophe. Chris pour ceux qui me connaissent bien. Chris Pleack sur Instagram. Christophe Ponsart comme nom réel et d’auteur sur Insta également. Vous pouvez aussi me suivre sur le blog, créé et géré par mon ami Thomas, que j’ai rejoint bien plus tard : https://tomabooks.wordpress.com/

Parlons de tes coups de cœur !

Aujourd’hui, je voulais vous parler de cinq livres, lus à différents moments dans ma vie. Cinq livres qui ne seront pas forcément des thrillers.

Le thriller est mon genre de prédilection, en écriture comme en lecture.

Pour autant, je voudrais vous présenter ici quatre livres qui n’en sont pas et un bonus, dans ce genre-là !

On y va ?

« Le désert garde ses secrets » – Peter Norden

J’ai donc eu un premier coup de cœur pour « Le désert garde ses secrets » de Peter NORDEN. Un livre que j’ai lu lors de mes quinze ans, tandis que la lecture se révélait être une épreuve digne des jeux olympiques. Un véritable supplice. Mais mon intérêt grandissant pour l’Histoire, la Seconde Guerre mondiale en tête, m’a donc fait sortir le nez de devant l’écran d’ordinateur pour me plonger dans un roman. Après avoir écarté les Harry Potter, Eragon et consorts, j’ai pris le temps de découvrir ce récit, savant mélange de policier, d’enquête historique fictive, d’une trame historique et d’une autre « contemporaine ».

Clairement, ce livre a été le déclic. Un déclencheur certain pour mon attrait pour la lecture. C’était le bon moment, la vie est née en moi. Du plaisir, intense. Une saveur particulière.

J’en suis ressorti fier et comblé par cette histoire, en redemandant.

Depuis, j’ai lu, lu et relu ce livre une dizaine de fois. C’est toujours un moment de nostalgie et de pur plaisir. C’est d’ailleurs une de mes premières photos sur Instagram !

Je ne peux pas vraiment le conseiller. On a tous un livre à chérir et pour moi, c’est celui-ci. « Celui qui nous donne goût à… »».

« Geisha » – Arthur GOLDEN

Le second livre dont je voudrais vous parler est historique également, d’une certaine manière. Un livre fabuleux, à lire une fois dans sa vie. Un récit prenant, plein de vie. Tragique, mais sensible. Triste, mais beau. Je parle de « Geisha » d’Arthur GOLDEN.

J’ai acheté le livre, fort d’un succès qui le précédait, en 2016.

Le pavé me rebute, en général. J’ai du mal à me lancer sur de grandes sessions de lecture en perspective, mis à part sur les romans SFFF (Science Fiction Fantasy Fantastique).

J’ai mis deux ans avant de démarrer ce livre. Une grande erreur d’avoir mis si longtemps, de le faire traîner.

Je l’ai dévoré. J’ai tout adoré dans ce roman triste, poignant. Le récit de vie de cette fillette qui est vendue, qu’on élève comme Geisha. Cette « prostitution » japonaise, plus classe mais dont le résultat reste le même. Les femmes sont troquées, achetées, et vendues, elles doivent respecter un protocole défini, rendre des comptes et satisfaire les exigences. Ce livre, c’est une expérience à vivre. Ce livre, c’est un bijou confectionné pour nous. Il nous martyrise. Il nous fait suffoquer.

Mais cela ne m’a pas empêché de tourner frénétiquement les pages. Lisez-le. Vous comprendrez !

Résume Babelio :

Yoroido: un modeste village de pêcheurs dans le Japon des années trente. La petite Chiyo-chan y coule une enfance pauvre mais heureuse entre ses parents et sa grande soeur, Satsu. Mais un cancer ronge en silence les os de sa mère, sur le point de mourir. Le père est si vieux et déjà si perdu qu’il accepte la proposition de M. Tanaka. Les deux jeunes filles partent bientôt pour Kyoto, parmi d’autres enfants vendus. Chiyo-chan est si belle avec ses yeux d’eau « comme si quelqu’un y avait percé un trou et que l’encre avait coulé » qu’on l’emmène dans une école de geishas. Elle deviendra Sayuri, l’une des geishas ou courtisanes les plus appréciées de la ville, excellant dans l’art du chant, de la danse et de l’amour, maîtrisant parfaitement la science de la toilette et du thé.

Arthur Golden signe un étonnant roman aux allures de récit d’aventures et d’initiation, riche en métaphores poétiques. Rédigé sous la forme de mémoires, il prend valeur de document en nous plongeant dans les rituels, la pensée et l’imaginaire de ce pays du Soleil levant.

« Carter contre le diable » – Glenn David GOLD

Le troisième livre, je le recommande également à tous. Lu fin 2018, ça a été un vrai coup de cœur. C’était un des lots gagnants pour un concours que j’avais organisé. Une trame historique également (décidément). Mais un fond beaucoup plus vaste, développé. Un livre comme il en existe peu, défiant à la fois la réalité et notre existence, nous remettant à notre place devant ce qui se joue devant nos yeux ébahis. « Carter contre le diable » de Glenn David GOLD est ce genre de livres majeurs qui marquent une décennie. Qui nous prouve au combien la lecture peut-être une activité plaisante, qui nous procure mille et une émotions, nous fait rêver, voyager, soupirer, suffoquer, craindre, avoir peur, rire, pleurer, aimer. Tout un panel d’émotions, sans compter nos sens qui s’agitent en pagaille. L’ouïe par les morceaux musicaux, le goût par les nombreuses allusions, la vue par les tours de magie, le toucher par les pages que l’on tourne sans compter vers où l’on va, sans se rendre compte que l’on vient d’avaler plusieurs centaines de pages en quelques heures.

Carter contre le diable, c’est un roman de 800 pages. Une claque magique, dans son thème.

Un livre qui ne laisse pas indifférent et qui a conquis tous ceux qui l’ont eu entre les mains.

Unique roman de l’auteur, il nous montre que la perfection peut s’atteindre dès le premier essai.

Malgré les quelques défauts, comme toute œuvre parfaite peut en contenir, c’est une intense satisfaction et la reconnaissance émouvante d’avoir pu lire cette œuvre qui ressort en cette fin de lecture. Bravo !

Entre 1890 et 1930, le divertissement était l’apanage des hommes de scène, des gens du cirque et des prestidigitateurs qui ravissaient les foules, captivées par les prouesses d’agilité, d’imagination et de courage de ces amuseurs professionnels. Glen David Gold nous entraîne sur les traces de Charles Carter, dit « Carter le Grand », l’un des illusionnistes les plus réputés de l’âge d’or de la prestidigitation. Si le héros du roman a bel et bien existé, le récit est une œuvre de fiction, qui joue avec l’histoire comme Carter avec ses artifices et nous grise de mystifications et de rebondissements. Le rideau se lève à San Francisco, où Carter bénéficie de l’aimable concours du président des États-Unis, Warren Harding, pour un numéro exceptionnel qui terrorise le public. Comble de malchance, deux heures plus tard Harding trépasse mystérieusement dans sa chambre d’hôtel. Plutôt que de risquer le lynchage, le magicien prend la fuite et laisse les agents perplexes: comment venir à bout d’une enquête quand on a face à soi un génie du trompe-l’œil.

« Le chant du Rossignol » – Kristin Hannah

Le quatrième roman est aussi historique. Ha ha !

C’était un roman dont j’avais beaucoup entendu parler dès sa sortie. Pour autant, je ne l’ai acheté que bien plus tard et lu durant l’été 2019 !

C’est un roman qui mêle fiction et histoire. Il s’agit du Chant du Rossignol de Kristin HANNAH.

Le chant du rossignol, c’est un récit de deux sœurs qui vivent la Seconde Guerre mondiale chacune à leur façon. L’une est rebelle dans l’âme, plus jeune, et se permet de faire front, jusqu’à rentrer dans la résistance. L’autre, plus âgée, a un mari. Elle va se retrouver au-devant des nazis, dans des situations difficiles. Au final, les deux vont se battre, à leurs manières. Les sœurs Mauriac vont souffrir, ensemble et séparément.

Ce livre est un intense et vif coup de cœur. Émouvant, addictif, éprouvant… Très difficile par moment, mais aussi plaisant à d’autres. C’est un livre qui m’a fait sourire à de nombreuses occasions, mais aussi plonger, avoir des larmes. Les yeux embués, je continuais malgré moi. Ce livre est un témoignage bouleversant de ce qu’a été la guerre, mais aussi un appel.

Je vous le recommande sans concessions. Vous n’en ressortirez pas indemne, mais sans doute grandi.

Résume Babelio :

France, 1939.

Dans le village de Carriveau dans la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Elle ne peut imaginer que les nazis vont envahir le pays. Pourtant, lorsqu’un capitaine allemand réquisitionne sa maison, elle est forcée d’accueillir un officier sous son toit. Et fait le choix de protéger sa fille avant la liberté de son pays…

Sa sœur Isabelle, 18 ans, a passé son enfance dans des pensionnats depuis la mort de leur mère, et son père décide de l’envoyer vivre avec Vianne. Mais son tempérament rebelle met en danger leurs vies à toutes. Isabelle décide donc de partir vivre à Paris, le jour de l’entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d’idéaux, elle s’engage très vite dans la Résistance sous le nom de code  » Le Rossignol  » et fait régulièrement passer des aviateurs anglais en Espagne.

Deux sœurs, deux destins et deux façons de survivre à la guerre et à l’envahisseur. Un grand roman sur l’amour, la liberté, les idéaux et sur le rôle des femmes pendant la guerre.

Avant de vous parler de mon livre bonus, voici les titres qui auraient pu y figurer :

  • Le livre des choses perdues, de John CONNOLLY. Merveilleux.
  • Le prestige, de Christopher PRIEST. Extraordinaire.
  • Vindicta, de Cédric SIRE. Dynamique.
  • La comédie des menteurs, de David ELLIS. Incroyable.

« Un coupable idéal » – Steve Cavanagh

Le cinquième livre est un thriller juridique !

Un coupable idéal de Steve CAVANAGH

Un livre lu en fin d’été 2019, que s’est révélé être une révélation, autant avec cet auteur qu’avec ce style si prenant.

Je te laisse ma chronique Insta de l’époque qui aura plus de valeur :

« Eddie Flynn, ce héros ! Dans Flynn, vous avez Fly. Voler. C’est un arnaqueur, certes, mais c’est bien dans son autre sens qu’il nous surprend. Sans cesse confronté aux pires situations, il garde la tête hors de l’eau. Boit parfois la tasse, mais respire. Respire. Respire encore et toujours. Et nous entraîne avec lui dans ses péripéties. Dans ses intrigues toujours aussi folles et intenses. Dans son sillage dynamique. Après avoir été aux prises avec un parrain de la mafia, s’est confronté au FBI et à la CIA, devant défendre un client milliardaire dont tout l’accuse, avec sa femme menacée de prison à vie, que Flynn doit montrer ses crocs. Acérés et aiguisés. Il mord le Flynn. Et la mort n’est jamais aussi proche.

Mais ce client clame son innocence. N’accepte aucun marché d’aucune sorte. Il le dit, il l’affirme : il n’a pas tué sa petite amie. Et Eddie, fort d’un passé houleux à avoir défendu un coupable, croit en son innocence. Dès lors, il refuse de coopérer avec qui que ce soit. Il va devoir sauver sa femme ET son client. Coûte que coûte. Les mains dans le dos, avec peu de marge de manœuvre, c’est Eddie qui régale. Des tueurs à ses trousses, un cabinet d’avocats prestigieux qui veut la tête de son client, et des plaidoiries menées de main de maître, maîtrisée de bout en bout, faisant monter l’adrénaline et la tension palpable, mettant K.O un à un les arguments du procureur et la crédibilité des témoins.

Flynn, c’est un arnaqueur. Et on n’arnaque pas un arnaqueur. Il a ça dans le sang. Peu à peu, tout devient plus clair. Et Flynn gagne aussi en lucidité. Tout va vite, s’enchaîne. Nous entraîne. Même avec des boulets aux pieds, Flynn garde la force de nous faire avancer. Tout capote, mais il reste debout. À demi inconscient, mais toujours soucieux. Ce héros, on l’aime. On l’adore pour ce qu’il est. Humain, avant tout. Un humain qui nous colle une grosse claque à chaque intrigue. Un humain qui vaut la peine de suivre ses péripéties, qui nous font suer comme une intense séance de sport. Et c’est en tirant la langue, fort d’un sentiment accompli d’un bonheur intarissable, que l’on achève une nouvelle fois un bouquin des aventures de Flynn ! »

Résume Babelio :

Corruption, chantage, meurtre : c’est le menu d’Eddie Flynn au petit déjeuner. « Un coupable idéal est un des meilleurs romans que j’aie lus cette année. » John Connolly « Un coup de maître. » Ian Rankin Le FBI suspecte un célèbre cabinet d’affaires new-yorkais de fraude et de malversations. Mais il lui manque un témoin clé pour dévoiler l’affaire. Alors, quand David Child, un des plus gros clients du cabinet, est arrêté pour meurtre, l’occasion est trop belle. La CIA décide de le faire plonger pour l’obliger à révéler « Quand John Grisham rencontre Bruce Willis, c’est speed et intelligent. » Irish Independant « Dès la première ligne, le compte à rebours est lancé. Attachez vos ceintures ! » New York Times Un coupable idéal est la nouvelle aventure juridique d’Eddie Flynn, cet ancien escroc reconverti au barreau dont l’intelligence, la débrouillardise et le sens de la justice font mouche au sein du prétoire. On retrouve sa verve, ses répliques et ses contre-interrogatoires brillants au beau milieu d’une affaire de corruption qui n’est pas sans rappeler les Panama Papers. La CIA exerce une énorme pression sur Eddie pour qu’il fasse condamner un homme innocent. Mais Eddie a plus d’un tour dans son sac pour faire éclater la vérité. Haletant ! Steve Cavanagh connaît la justice américaine comme sa poche et est animé, comme Eddie, d’une soif inextinguible pour la justice et la vérité. Avocat lui-même, il a remporté le plus gros procès pour discrimination raciale d’Irlande du Nord. Avant ça, il fait un tas de petits boulots. La débrouille, ça le connaît.

Voilà !

Nous en avons ainsi fini !

Merci d’avoir pris le temps de me lire. J’espère que vous sauterez sur ces belles occasions livresques.

J’en profite pour vous dire que mon premier roman sortira courant Février 2021, aux Éditions Heartless. Vous avez les informations sur mes pages respectives !

Voilà pour Christophe (Chris Pleack) que je remercie d’avoir accepté de participer à cette nouvelle rubrique qui, je l’espère, fera gonfler vos PAL !

La semaine prochaine, nous partirons à la découverte des coups de cœur de Laurence, alias lolobrodeuse du blog « Pause Polars » !

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