« Rappelle-toi » – Harlan Coben

Lu en : juillet 2025

Bonjour et bienvenue à bord ! Vous embarquez ce matin pour la chronique la plus partiale de l’année !
Parce qu’on s’attaque ici au petit dernier d’Harlan Coben, et qu’Harlan Coben fait partie de ces auteurs pour lesquels toute objectivité me quitte instantanément. Oui, j’assume. Ses romans sont mes doudous. Mes thrillers feel good. Ça en fera sourire certains, peut-être grincer des dents d’autres, mais c’est comme ça que je le ressens !

Avec Rappelle-toi, Harlan Coben nous plonge une fois encore dans une histoire de passé qui resurgit. Simon Kierce vit depuis vingt ans avec le traumatisme d’une nuit tragique durant laquelle il s’est réveillé aux côtés du cadavre de sa petite amie, avec le cerveau totalement embrouillé. Depuis, beaucoup de choses ont déraillé dans sa vie, même s’il met actuellement tout en oeuvre pour offrir à sa nouvelle petite famille un peu de stabilité… jusqu’au jour où le présent vient tout faire voler en éclats, lorsqu’il croise la femme qu’il croyait morte depuis deux décennies.

Je vous vois venir…
Quoi ? Encore un mort pas si mort que ça ?

Eh bien oui ! Ce thème, il n’a pas fini d’en exploiter le potentiel, et c’est tant mieux car force est de constater que ça fonctionne toujours ! Rappelle-toi est un véritable page-turner, mené tambour battant, avec une intrigue punchy, précise, voire même chirurgicale dans sa construction, comme l’auteur en a le secret.

On pourra dire ce que l’on veut, mais Harlan Coben est un orfèvre. Ses intrigues sont soignées, calibrées, redoutablement efficaces. Il n’oublie jamais le rythme, distille son humour avec parcimonie, et sait créer des personnages auxquels on s’attache sans même s’en rendre compte. Mention spéciale au héros, qui s’adresse directement à nous, lecteurs, nous prenant à témoin de son histoire. Un procédé qui renforce encore cette sensation de proximité et d’implication.

Alors oui, je reconnais sans détour mon absence totale d’impartialité quand il s’agit de chroniquer Harlan Coben. Et j’admets aussi qu’il tire sur des ficelles parfois un peu usées (il y a souvent, par exemple, un protagoniste opportunément pété de thunes dont l’argent permet de démêler une partie du schmilblick). Mais je ne suis qu’une lectrice qui partage ses émotions de lecture. Et quand Coben est aux commandes, elles sont toujours savoureuses.

À vous de voir si, comme on dit chez nous, trop is te veel… ou si vous avez envie de découvrir comment, une fois encore, l’auteur signe un scénario aux petits oignons pour offrir à ses lecteurs un très agréable moment de lecture !

Laisser un commentaire