Lu en : Décembre 2018

Ce n’est un secret pour personne dans le coin que je suis une grande fan de Franck Thilliez, particulièrement lorsqu’il s’agit d’une histoire mettant en scène Sharko ! En décembre dernier, au hasard de ma liseuse durant la trêve entre la lecture des cinq premiers et des cinq derniers livres de la sélection du prix première, j’ai décidé de faire le plein de gore, aussi ce titre m’a-t-il accroché ! Bon… Je vais être vraiment, mais alors vraiment très honnête… C’était bizarre… Dans un style passablement ampoulé dans lequel on ne reconnaît absolument pas la plume incisive du grand maître, Thilliez nous livre une épopée sanglante, violente, et totalement irréaliste où Sharko ne se prénomme pas Franck et dit « fichtre » (si, je vous le jure…) ! Allez, la critique est vraiment facile, il faut savoir qu’il s’agit là de son tout premier roman, que je verrais plutôt comme un coup d’essai ! Et vous savez quoi ? Malgré m’être dit trente mille fois « WTF ??« , malgré avoir plissé les lèvres de dégoût un nombre incalculable de fois tant les descriptions virent au gore de série B, où le sang gicle dans tous les coins de l’écran, hé bien au final, j’ai refermé ce livre comme une maman fière qui ressort un vieux dessin que son fiston, devenu artiste peintre, lui avait colorié à l’âge de 6 ans… Je n’ai pas aimé, mais j’ai eu l’impression de voir grandir Thilliez aux travers ces lignes initiatiques… (Naan, j’ai rien fumé !)