Lu en : Juin 2023

Sortir de ses habitudes livresques réserve parfois de bonnes surprises ! Mais l’influence de mon libraire préféré se ressent bien dans mes lectures actuelles ;-). Aussi ai-je entamé cette nouvelle lecture pas forcément convaincue par la couverture et sans prendre la peine de lire le résumé, histoire de plonger dans l’inconnu ! J’aime bien faire ça, par moments…
En décembre 2015, un dramatique accident d’avion survient, et le vol AN 333 disparaît en mer. Personne n’a d’explication. Mais quelques années plus tard, de nouveaux éléments font surface, et la thèse de l’accident s’éloigne sensiblement. Quelqu’un a volontairement crashé cet avion. Qui ? Pourquoi ? C’est ce que cherche à découvrir Tom, car les nouveaux éléments pointent dans la direction de son frère jumeau, mort dans ce crash. Sauf que ce frère, dont il pleure toujours la disparition, était atteint d’un trouble autistique. Impossible, pour Tom, de croire à sa culpabilité. Aussi doit-il découvrir, pour au moins l’innocenter à défaut de trouver le vrai coupable, pourquoi son frère, qui craignait tant les changements et les imprévus, s’est embarqué pour les Etats-Unis sur ce qui semble un coup de tête. Tom sera aidé d’une amie pour cette quête, tandis que le lecteur fera, au fil des chapitres, des bons dans le temps pour faire connaissance avec différents passagers de ce fameux vol.
Une nouvelle démonstration de la « théorie des six degrés », concept pour le moins intéressant, déjà abordé dans d’autres livres et qui me fascine tout simplement ! Dès que je l’ai entamé, j’ai été prise dans l’intrigue. Celle-ci se présente sous la forme d’un espèce d’immense puzzle pour lequel on n’aurait pas d’exemple. On se retrouve, là, avec des milliers de pièces et aucune idée de ce qu’elles sont censées représenter, une fois assemblées.
J’ai aimé l’intrigue et cette espèce d’urgence pourtant jamais satisfaite, avec une certaine impression que rien n’est clair. Cette absence de clarté m’a, à un petit moment, un peu perdue. Mais le rythme est heureusement toujours présent, alors on prend son mal en patience en attendant que l’auteur nous permette le recul nécessaire à l’intégration globale du tableau. Autant pour l’effet de surprise !
Cette chanson blanche s’est donc révélée une très agréable mélodie, souffrant parfois d’une profusion de personnages et de situations, rendant l’ensemble un peu confus, mais rien de suffisant pour gâcher mon plaisir de lecture. L’écriture privilégie le dynamisme, notamment par des chapitres courts et une alternance de temps et, finalement, malgré une intrigue relativement foisonnante (et donc passablement casse-gueule), l’auteur s’en tire bien dans une explication finale qui ne laisse aucune question sans réponse. Voilà (encore !) un auteur que je vais suivre avec attention…
A noter, alors!
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Oui, je pense, un très bon début en tout cas !
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Ping : La chanson blanche de Grégoire Godinaud – Amicalement noir
Merci pour la découverte..
Et oui la « théorie des six degrés » est un sujet qui revient de temps à entre notamment dans le polar….
Biz ma Nath😘
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Un petit nouveau qui pourrait bien te plaire 😊
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la confusion etait un peu le reproche constaté lors de son premier roman
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Oui, effectivement, tant qu’on était dans l’intrigue, ça passait mais à chaque reprise, il fallait le temps de s’y remettre, mais ce n’était pas un handicap, juste un bémol 😊
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