Lu en : Juin 2023

Je sais que, par ici, une jolie couverture lumineuse pleine de fleurs avec un titre qui contient le mot « amour », c’est pour le moins inhabituel ! S’il est écrit Mélissa Da Costa ou Carène Ponte, certains d’entre vous ont probablement déjà la main sur le téléphone pour appeler les urgences psychiatriques. Rassurez-vous très vite, ma santé mentale va bien ! (Enfin, elle va toujours aussi mal, ce qui, en soi, est plutôt bon signe !) Car, dans ces pages, s’il est bien question d’amour (maternel), il est surtout question des pires tournures qu’il peut prendre ! Dans ce recueil de nouvelles, les auteurs ont dégainé leur arme la plus puissante, à savoir leur plume, pour nous livrer de tragiques destins de mères. De mère courage à mère blessée, en passant par mère en sursit, ils nous rappellent que la maternité n’est pas toujours synonyme de bonheur et de gazouillis. Ça raconte la vie, ça raconte l’inconcevable, ça raconte l’amour, ça déchire les entrailles et le cœur. Comme beaucoup, j’ai été soufflée au-delà des mots par la nouvelle de Maud Mayeras, un tsunami qui balaye tout sur son passage. Solène Bakowski n’a pas été en reste, et sa puissance m’a cueillie, une fois de plus. Je remercie Yvan d’avoir réveillé ma curiosité pour les nouvelles, sans quoi je serais probablement passée à côté de cette pépite. Et si vous ne me croyez pas, écoutez donc Aude (du blog Aude Bouqine) qui nous en parle dans ce podcast de BePolar !
Un petit mot pour Caroline Vallat, libraire, que je n’ai jamais rencontrée « pour de vrai » mais qui a toujours su être à l’écoute de mes questions et qui est d’une extrême sensibilité. Je ne pense pas me tromper en la qualifiant de belle personne !
Pour rester fidèle au format que je me suis moi-même imposé, voici maintenant un petit mot pour chaque nouvelle…
« Les passants » – Solène Bakowski
Le destin, sinistre enfoiré ?
Ou ami à apprivoiser ?
« Le monde cube » – Mélissa Da Costa
À chérir à tout prix,
C’est tout qu’on a détruit.
« Inès » – Adeline Dieudonné
C’est le King qui l’a inspirée,
Cette Inès, grand-mère éplorée.
« Naissance de l’hiver » – Antoine Dole
Il fait si froid à l’intérieur
Qu’il n’y a plus de place pour le bonheur.
« La Dame d’Hanoï » – Isabelle Duquesnoy
Une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place
Même si l’ordre rétabli ravive ainsi l’angoisse…
« Le bruit des ciseaux » – Johanna Gustawsson
Une sombre histoire d’injustice
Dont le destin se joue avec malice.
« Morsures » – Marin Ledun
À la bête, elle saura sacrifier
Assez pour que son monde soit sauvé.
« La Gorge » – Maud Mayeras
Un cri de rage s’élève dans nos cœurs
Tandis que Maud nous raconte l’horreur.
« Devenir ta mère, mon fils » – Carène Ponte
Le chemin vers l’amour maternel
N’est pas toujours tellement naturel.
« Les deux mères » – Romain Puértolas
Lutter comme ça pour survivre ?
Faut-il y renoncer ou poursuivre ?
Alors celui-ci je ne l’ai pas lu !
J’espère que Caro ne m’en voudra pas !!! 😁
Mais il y a quelques auteurs que j’affectionnent dedans, aussi c’est certain, un jour je lirai leurs nouvelles….. 😉
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Ça se lit très vite mais attention à la déferlante d’émotions 😍
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Je ferai gaffe, promis ma Nath ! ahaha 😁😂🤣
Et tu sais je suis une dure à cuire ! 😛
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Oui oui, une belle carapace de dure à cuire, mais un cœur grand comme le monde caché derrière la cuirasse 😉🤫😘
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Ouf ! J’ai failli téléphoner !😃🤣
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🤣🤣🤣 j’en étais sûre 😂
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Alors oui, les fleurs, l’amour, ce ne sont pas les ingrédients que l’on retrouve le plus souvent chez toi c’est bien vrai. 🤭 Mais au dessus du nom de Carène Ponte (dont j’apprécie beaucoup les romans), je vois aussi Maud Mayeras par exemple, et là, je sais que tout va bien pour toi Nath 😉 Et je ne suis pas surprise en lisant que tu as été soufflé par sa nouvelle, car j’imagine bien que ces mots ont dû faire son effet encore une fois. 🙂 J’aime beaucoup cette idée de mettre avant les instants difficiles de la maternité, c’est un sujet qu’on évite en général car l’amour maternelle est souvent allié au bonheur inconditionnel, pourtant on sait tous que la vie n’est pas rose et qu’il s’y cache aussi des moments plus sombres. Tu as attisée ma curiosité, merci beaucoup pour cette découverte !
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Tu as bien résumé ! Tout n’est pas toujours aussi simple ! D’ailleurs, c’est en général pour cela que je préfère les romans noirs, car je trouve qu’ils sont bien plus réalistes que les autres, et j’avoue que, même si c’est une vision fort pessimiste, j’y trouve toujours mon compte…
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Je ne pense pas que ce soit pessimiste, disons que les auteurs de romans noirs ont le chic pour nous dévoiler les côtés les plus sombres de notre société sans prendre de gants. 😇 Mais c’est justement ce qu’on aime oui ! 😉
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Je confirme !
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