Lu en : Août 2023

Parfois, on arrive à une période où il nous faut une valeur sûre. Chance pour moi, il me restait un titre d’Alexis Laipsker à découvrir !
Démarrage en fanfare : Au beau milieu de la fac de Strasbourg, un scientifique (Prix Nobel de chimie) est assassiné et son cerveau lui est volé ! Plutôt spectaculaire, même pour un flic qui en a déjà vu d’autres. Ce flic, justement, c’est le lieutenant Vairne. Sa passion, c’est le poker (tiens donc, tout comme l’auteur !), et sa marque de fabrique : tout ramener à une probabilité. Et justement, quand il entend que quelques jours plus tard, c’est un physicien renommé qui disparaît, les calculs le font rapidement douter qu’il s’agisse d’une coïncidence. Il va donc investiguer et, ce faisant, faire la connaissance d’une autre flic zélée, Marion, plutôt déterminée à s’imposer, même si le milieu dans lequel elle évolue est parsemé de pièges machistes qu’elle doit constamment éviter.
Cette enquête en milieu scientifique entraîne nos protagonistes dans les méandres de cette sphère très particulière, et j’ai beaucoup aimé l’approche à la fois humaine et scientifique que nous propose l’auteur au travers de ces personnages. Pas d’overdose de formules ni d’asphyxie de théories, juste ce qu’il faut pour suivre l’intrigue et apprendre au passage deux ou trois concepts !
Inutile de préciser que j’ai adoré. Et ce que j’ai aimé particulièrement, c’est la répartie des flics, car avec moi, l’humour est une arme qui fonctionne à merveille ! Cela dit, quand on sait que je ris encore en revoyant pour la cinquante millième fois l’arme fatale ou Die Hard, ça n’étonnera personne !
Hormis les blagues de potaches, il y a aussi un rythme effréné et des enquêtes croisées qui maintiennent tout le temps une cadence infernale, avec des rebondissements judicieux et une résolution finale absolument bluffante. La signature de Laipsker est, à mon sens, ce côté addictif qui fait qu’il est très difficile de poser l’un de ses livres, une fois entamé. Pour autant, les intrigues ne sont ni bâclées, ni simplifiées, bien au contraire. Et tout en écrivant cette chronique, en revivant mes sensations de lecture, de cet opus et de ceux que j’ai lus précédemment, je suis en train de constater qu’Alexis Laipsker vient de s’installer durablement dans la liste réduite de mes auteurs chouchous !
Merci pour cette chronique enthousiaste ! Le côté scientifique de ce polar m’intrigue et me donne envie de le découvrir, malgré une première rencontre ratée avec cet auteur.
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Il a son style, et j’ai effectivement vu des lecteurs qui ne l’apprécient pas. Moi j’avoue que ce que certains reprochent est exactement ce que moi j’adore ! Lequel t’avait déplu ?
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J’ai lu « Le mangeur d’âmes ». Je ne l’ai pas détesté et je suis allée jusqu’au bout donc ce n’est pas un échec total 😉 Je crois que ce qui m’a le plus gênée ce sont les dialogues, j’ai eu l’impression de ne lire que des dialogues et j’ai trouvé que cela apportait de la lourdeur au texte et à la lecture, malgré l’intérêt de l’histoire. Et cela m’a empêchée de lire ses autres romans. Mais je vais peut-être changer d’avis !
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Je l’ai lu, mais ça date un peu et je m’aperçois que j’ai même oublié de le chroniquer ! Du coup, je ne sais plus trop 🙈.
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C’est avec ce premier roman que j’ai découvert cet auteur et j’avais vraiment aimé son esprit tordu ! hihi 😁😂
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Tordu, ça oui 😅
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oh oui ! lol 😁😂🤣
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