Lu en : Avril 2024

La lecture de ce roman date de ma préparation des tables rondes du salon Iris Noir, c’est dans la poche. C’était la dernière auteure qu’il me restait à découvrir et, soyons totalement honnêtes, je n’étais attirée ni par la couverture ni par le résumé… J’y suis entrée sans conviction, presque par obligation. Mais il n’a fallu qu’un court instant pour que l’auteure et l’histoire m’embarquent dans une lecture dont je suis ressortie totalement conquise !
Alors que le résumé laisse à penser que l’on va suivre l’histoire d’un musicien tourmenté, il nous cache que c’est surtout, à la base, une enquête policière et des interrogations liées à la découverte de deux corps qui vont nous y conduire ! Le premier mort est Marcus Solar. Il fut un pianiste virtuose, adulé, qui avait pourtant décidé, du jour au lendemain, de disparaître de la scène. Et là, à la veille de son grand retour, voilà que le vieil homme se suicide… Et que sa dame de compagnie meure, le même jour, victime d’une malheureuse chute ! Conséquence probable de la précipitation liée à la découverte du corps de son patron qui, associée à son grand âge, ont eu de funestes conséquences !
C’est simple, finalement, non ? La police doit recueillir quelques témoignages, mais l’affaire sera vite bouclée. Pourtant, Leila, inspectrice, qui cumule les tares d’être femme et musulmane (si l’on s’en réfère à la manière dont certains collègues la traitent) sent qu’il y a une piste à creuser, un passé qui a plus que probablement été à l’origine du drame qui s’est joué.
Et le lecteur, pendant que Leila et son collègue Ronan creusent, remonte le temps pour rencontrer le petit Marcus, que le destin semble avoir toujours eu dans le collimateur.
Il y aura Diane, Gabrielle, Rose et Elizabeth. Quatre femmes qui ont, à leur manière, scellé le destin de Marcus. Des personnages que j’ai trouvés d’une puissance et d’une justesse exceptionnelle. L’amour, l’amitié et la musique donnent le tempo de cette histoire qui se dévore plus qu’elle ne se lit. Les thématiques abordées sont nombreuses, et toutes d’actualité, traitées en douceur, avec beaucoup d’intelligence. Et ce livre dans lequel je redoutais d’entrer, j’ai fini par redouter d’en sortir et d’abandonner là ces personnages qui, cinq mois plus tard, n’ont pas quitté mon cœur de lectrice !
Ces lectures qu’on commence presque à reculons et qui finissent par nous emporter nous marquent longtemps.
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Clairement… 🥰
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La couverture me fait penser à une peinture de Magritte…
Une belle surprise pour toi alors. Je pense que ce livre pourrait me plaire.
Si les personnages ne t’ont pas quittée, c’est que c’est du bon !
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Oui, tu as raison, j’avais le même ressenti avec la couverture !
Excellente découverte, me concernant.
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Ping : Les désobéissantes d’Emmanuelle Faguer – Amicalement noir
Comme quoi, il ne faut jamais juger un livre à sa couverture ! (Oui, je sais, elle était facile celle-là 😇)
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😅 j’adore
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😉
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Ben ça alors, je ne me serais peut-être pas intéressée à ce livre sans ta chronique Nath ! Tu as attisé ma curiosité et j’aimerais vraiment découvrir ces personnages que tu ne voulais pas quitter.
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Voilà qui me fait plaisir, vraiment un livre à retenir !
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Celui-ci je l’ai lu et aimé mais je m’arrive pas à en faire un retour.
Peur de spoiler
Alors merci pour ton beau retour ma NAth 🙏😘
Mais au fait, ça fait combien de temps que je ne suis pas venue te voir…
Ou alors c’est toi qui rédige tes chroniques comme une vraie pro….et moi qui ne suis plus ! 😉
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Oui, il n’est pas facile à décrire, même les éditeurs se sont plantés dans la 4eme selon moi…
Ah, ne t’en fais pas, le temps est une denrée difficile à saisir, moi-même je suis en retard 🙈
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Heureusement celui-ci est un achat donc pas de pression !
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Dans tous les cas, pas de pression parce que sinon, on s’enlève tout le plaisir 😉
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