Lu en Mai 2016
C’est un sentiment mitigé que m’a laissé ce roman… La première partie du livre est assez déroutante, avec des changements de dates incessants. Le point de départ, la naissance d’un bébé né d’un don d’ovocyte qu’une femme a fait à sa meilleure amie, marque le début d’une série de… 1 mois avant, 1 an avant, 3 mois avant… Des bonds incessants qui n’ont pas tellement leur utilité car, puisqu’on sait déjà ce qui va se passer après, quel intérêt de revenir sur comment s’est arrivé ? La deuxième partie est un peu plus agréable à lire puisqu’elle marque un retour « en temps réels » mais surtout dans l’ordre… Je me suis attachée à Georgia, la sympathique mère de famille désespérée par son impossibilité à tomber une deuxième fois enceinte, et ce malgré ses petits défauts… une dose d’égoïsme qui la centre sur son désir de maternité au point d’en oublier de comprendre son mari, sa désorganisation pour certaines choses et sa famille un peu loufoque, avec une mention spéciale pour ses deux sœurs dont les chamailleries incessantes sont attendrissantes… La deuxième héroïne, Alice, la « généreuse » donatrice d’un ovocyte, m’a dès le début déplu… Cette propension à tout gâcher, c’est réellement quelque chose qu’il m’est complètement impossible de concevoir… Même si l’auteur déploie nombre d’efforts pour nous prouver à quel point Alice est quelqu’un de bien qui mérite notre pardon, moi, désolée, mais ça ne passe pas… Alors si en plus, il n’y a ni sang, ni boyaux…