Lu en : Juin 2017
Cet été-là, c’est l’été où la petite Katie, 9 ans, a disparu. Trente ans après les faits, la petite ville d’Indiana se souvient…
Le récit nous emmène dans les souvenirs de différents observateurs ou acteurs du drame, d’abord avant qu’il se produise, et ensuite après.
Dans ce récit, ni sang, ni boyau, rien de tout cela. Et pourtant ! L’ambiance est étrangement oppressante et le lecteur est entraîné dans la spirale de l’histoire. Avec la certitude de ce qui est en train de se jouer et l’impression de ne rien pouvoir y faire.
Ce qui frappe, c’est qu’on se rend compte que le drame aurait pu être évité et qu’à force de « si seulement », c’est plus d’une vie qui a été brisée cet été-là. En tout égoïsme, nombre des protagonistes ont tracé la voie de Katie vers l’horreur, sans pourtant en avoir conscience pour certains, ou préférant se voiler la face pour d’autres.
En ces temps d’attentats et de deuils récurrents, je ne peux pas m’empêcher de penser que tout serait tellement différent si nous étions simplement un tout petit plus à l’écoute les uns des autres…
Ce roman, noir et triste entre non-dits et situations malsaines, ne peut pas laisser indifférent…
Très bel article qui rend parfaitement l’ambiance de ce beau roman.
Merki madame 😉 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à toi !
J’aimeAimé par 1 personne
Non merci à toi pour ce partage !
J’aimeAimé par 1 personne
Ping : Le Tag de l’été, les réponses de Nath – Collectif polar : chronique de nuit
Ping : Le « Tag de l’été » du Collectif Polar – Mes Lectures du Dimanche