Lu en : Octobre 2020

Aujourd’hui, grâce à BePolar et aux éditions du Seuil (que je remercie au passage !) je vous emmène en balade dans un village abandonné, dont les habitants se sont mystérieusement volatilisés en 1959, n’abandonnant sur la place que le cadavre d’une femme lapidée et un nourrisson en pleurs. Cette énigme vieille de 60 ans a toujours intrigué Alice, car sa grand-mère était originaire du village. Elle vivait en ville au moment du drame qui lui a ravi ses parents et sa petite sœur. Sa vie fut donc hantée par les questions laissées sans réponses.
Alice décide donc de monter une petite équipe pour explorer le village isolé qui tombe en ruine afin de lancer un projet de documentaire. Ses moyens sont limités, mais pas son envie de découvrir la vérité. Mais Alice traîne un passé de dépression et n’est pas parfaitement honnête avec toute son équipe, ce qui crée inévitablement des tensions dans ce lieu totalement coupé du monde extérieur où le réseau ne passe pas.
Et tandis que l’on suit l’arrivée de l’équipe et ses premières explorations de Silvertjärn, le lecteur, lui, plonge dans le passé, à quelques mois du drame, pour faire connaissance avec les habitants. Se dessine alors le tableau d’un village désabusé, abattu par la fermeture de la mine qui laisse la plupart des foyers sans emploi, dans lequel débarque un jeune pasteur.
Ambiance angoissante dans ce village perdu, sans réseau, qui tombe en ruine ? Check !
Mystère et investigations au programme ? Check !
Dénouement bien ficelé pour clôturer la lecture ? Check !
Ok, tous les voyants semblent au vert ! Tous, sauf celui de l’empathie. Si j’ai aimé la partie « passé », impossible de m’attacher aux personnages du présent ! Alice m’a cassé les pieds tout du long, geignarde et cachotière. Son ex-meilleure-amie est présentée comme une pétasse sans cœur, alors que croyez-moi, soutenir à bout de bras quelqu’un qui ne veut pas s’en sortir, ce n’est pas si simple ! Et pour être passée par là, je peux confirmer que je comprends ses choix… Les autres personnages secondaires auraient mérités un traitement plus creusé. L’ensemble m’a menée à terminer laborieusement ma lecture, et c’est dommage parce que le thème en soi et son traitement sont, eux, excellemment bien foutus !
Bref, j’étais dans une phase d’euphorie littéraire, mais cette lecture me rappelle que ça ne marche pas à tous les coups, bien que ceci ne soit qu’un ressenti personnel ! D’ailleurs pas forcément en accord avec nombre de critiques élogieuses que je vous invite à découvrir, comme par exemple :
Déception ! Tant pis, pour celui-ci 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Hé oui, malheureusement ça arrive parfois ! Mais quelque soit la puissance d’une histoire, si je n’ai pas l’empathie, avec moi ça ne prend pas…
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Nath pour le partage ! J’avoue que je retiendrai surtout de ce roman l’ambiance bien sombre plutôt que la personnalité des protagonistes !
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, pour le coup, parfaitement réussie!
J’aimeJ’aime
Ca ne peut pas toujours le faire, mais ta déception se comprend. Je te fais confiance et passe malgré les avis positifs mis dans l’article.
J’aimeAimé par 1 personne
Disons que ça dépend des lecteurs, et il faut savoir quels sont les points les plus importants pour savourer une lecture, et c’est clair que de mon côté, j’aime bien m’attacher aux personnages !
J’aimeAimé par 1 personne
Moi aussi. ^^
J’aimeAimé par 1 personne
Grande déception pour moi aussi… 😕
J’aimeAimé par 1 personne
On est assez souvent du même avis 😏
J’aimeJ’aime
ah l’empathie !
là je te rejoins !!! 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, c’est un ingrédient indispensable pour me faire accrocher à un roman, même s’il est plus faible au niveau de la plume. Dans celui-ci, techniquement, si je puis dire, il est parfait ! Mais j’ai eu un petit vide émotionnel !
J’aimeAimé par 1 personne
Ah nos émotions, on n’en parles, ou bien ? 😛
J’aimeJ’aime
Joker 😏
J’aimeAimé par 1 personne
ok ;-P
J’aimeAimé par 1 personne