Remise à zéro…

2025 se termine, et si je m’essaie à établir un bilan, force est de constater que je retrouve seulement enfin un semblant d’équilibre.
L’année 2023 s’était achevée de manière étrange. L’année 2024, elle, m’a largement secouée, et son dernier trimestre a même failli avoir ma peau. Et ce n’est pas une métaphore…
2025 sonnait comme une vraie promesse de renouveau, avec un besoin profond de m’écouter davantage, de cesser de faire taire cette petite voix intérieure sous prétexte qu’elle ne ferait pas l’unanimité.
Certes, tous ces chamboulements ont fini par conduire à de vrais changements. Mais mon corps et mon esprit en ont payé le prix fort.
Aujourd’hui, je choisis d’entamer 2026 sur une page vierge. Pas une nouvelle histoire, juste un nouveau chapitre.
Et pour clore celui-ci correctement, je tiens à prendre le temps d’évoquer toutes ces lectures qui, depuis fin 2024, sont restées dans un coin de mon cœur de lectrice, faute d’énergie pour en parler comme elles le méritaient.

De lire, je n’ai jamais cessé.
Écrire, en revanche, est devenu plus compliqué. Quand la tête ne va pas, poser des mots justes sur les livres des autres devient soudain très difficile. Il y a des lectures qui demandent de la disponibilité émotionnelle, de la concentration, parfois même une forme de générosité intérieure. Et cette énergie-là, je ne l’avais plus toujours.
Alors oui, j’ai continué à lire. Mais je ne vous ai pas parlé de tous les livres lus. Pas par désintérêt ni par négligence, mais simplement parce que je n’étais pas en état de leur rendre ce que j’aime offrir habituellement : du temps, de l’attention, et une parole sincère.

Depuis quelques semaines seulement, je retrouve une forme de régularité, d’envie, de clarté. Et avec elle, ce besoin très simple : ne pas traîner ces silences avec moi en 2026.
J’ai donc décidé de faire les choses autrement. Plutôt que de tenter de rattraper le passé avec des retours « comme d’habitude », j’ai choisi de dire quelques mots, parfois très simples, sur chacun de ces livres que j’ai lu. Certains ont vraiment compté, m’ont accompagnée, secouée ou ont réconforté la lectrice que j’étais à ce moment-là. D’autres m’ont déçue ou ont juste été une rencontre ratée. Mais je tenais à en parler, et comme les retours seront franchement concis, je vous mets les liens babelio si vous éprouviez le besoin d’en savoir plus sur l’un ou l’autre de ces livres !
Ce ne seront pas des chroniques au sens habituel du terme. Appelons-les des « éclats de lecture« . Des traces. Une manière de refermer ce chapitre avec respect, avant d’en ouvrir un autre.

J’en profite également pour vous adresser mes bons vœux pour cette année nouvelle, au cas où vous n’auriez pas le courage d’aller au bout de cet interminable article ! Indépendamment de ces turbulences personnelles passées évoquées à demi-mot, il est clair que notre monde vit également des heures sombres qui, elles, ne font malheureusement pas encore partie du passé. Un monde trop bruyant, souvent nombriliste, où l’on parle plus fort que l’on n’écoute, où l’on s’indigne très vite mais où l’on oublie tout aussi rapidement. Un monde où l’ambition des puissants n’a plus aucune limite, surtout pas celle d’une vie humaine.

Et pourtant, il existe encore des espaces refuges. Des lieux modestes, discrets, parfois fragiles, où subsistent des valeurs essentielles : l’échange sincère, la curiosité, la bienveillance, le respect des différences, le goût du dialogue plutôt que de l’affrontement. Ce blog, cette communauté, ces discussions autour des livres en font partie. Cette parenthèse m’est vitale, comme une respiration qui m’isole, le temps d’une chronique écrite ou lue, de ce monde que je ne comprends plus.

Ici, on prend encore le temps de lire, de réfléchir, de douter parfois, de ne pas être d’accord sans se déchirer. On s’y rassemble non pas pour briller, mais pour partager. Et dans un monde qui pousse sans cesse à l’exposition de soi, ces bulles de lecteurs ont, à mes yeux, une valeur inestimable.

Alors pour cette nouvelle année, je ne vous souhaite pas des promesses creuses ni des lendemains idéalisés. Je nous souhaite simplement de continuer à faire vivre ces espaces, à les protéger, et à y cultiver ce qui nous relie : les mots, les histoires, et cette humanité tranquille qui résiste encore.

Je vous souhaite à tous, chers amis lecteurs, le meilleur possible pour 2026 et je vous remercie d’être là ! Place maintenant à mes éclats de lecture

« L’homme sans sommeil » – Antonio Lanzetta

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Je l’ai lu à l’approche du Salon Iris Noir 2024, dans cette période où je préparais les tables rondes et où j’allais rencontrer Antonio Lanzetta. Un moment déjà chargé, où l’esprit est ailleurs, mais où certaines lectures s’impriment malgré tout.
De L’Homme sans Sommeil, il ne me reste pas une intrigue nette, mais une sensation persistante. Une peur diffuse, sournoise, qui s’installe sans bruit. Des mystères qui rôdent, qui frôlent les personnages comme des fantômes jamais tout à fait nommés. Et surtout, des enfants. Des figures fragiles, inquiétantes parfois, au cœur de cette atmosphère pesante, presque étouffante.
C’est une lecture qui m’a accompagnée plus qu’elle ne s’est expliquée. Un roman dont on ressort avec l’impression d’avoir traversé quelque chose de trouble, de sombre, et qui continue à murmurer longtemps après avoir tourné la dernière page.

« Madeleine avant l’aube » – Sandrine Colette

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Ça, c’est du Sandrine Collette pur jus. Une lecture qui ne fait pas semblant, qui touche là où ça fait battre le cœur un peu plus fort.
Il y a cette petite fille, dans un village rude, fermé, et pourtant… elle ne renonce pas. Elle avance. Elle résiste. Elle veut être un éclat de lumière, coûte que coûte. Et c’est exactement cette sensation qui me reste : quelque chose de profondément touchant, de fragile et de lumineux à la fois. Mais quelque chose aussi d’immensément triste… Ne respirant pas moi-même la joie de vivre à cette époque, faire un retour était au-dessus de mes forces.
Mais je retiens que l’écriture de Sandrine Collette est, comme toujours, exceptionnelle. Brute, sensible, tendue, mais traversée d’une humanité bouleversante. Un roman qui va droit au cœur, sans détour, et qui laisse une empreinte durable, de celles qu’on garde longtemps, même quand les mots manquent pour en parler.

« Les Contes interdits : Robin des bois » – Simon Rousseau

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Celui-là aussi, je l’ai aussi lu dans le cadre de la préparation des tables rondes d’Iris Noir. Et… comment dire… ce dont je me souviens le plus, c’est que Marianne a pris très, très cher !
On est sur quelque chose de totalement décalé, volontairement excessif, qui prend le mythe de Robin des Bois et le tord jusqu’à l’os. C’est trash. Très trash. Sans détour, sans filtre, sans pitié. Une lecture qui ne ressemble à rien d’autre, et qui assume pleinement d’aller là où ça dérange, où ça choque, où ça déborde.
Ce n’est clairement pas un livre pour tout le monde. Mais c’est typiquement le genre de texte qu’il faut sans doute découvrir une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour mesurer jusqu’où un imaginaire peut être poussé quand il décide de ne plus respecter aucune règle.

« Au nom de l’horreur » – Louis-Pier Sicard

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Un fois de plus, ce n’est clairement pas le genre de roman vers lequel je me serais tournée spontanément. Mais je l’ai lu, là encore, dans le cadre de la préparation d’une table ronde à Iris Noir, sans attente particulière… et finalement, ça a été une très bonne surprise !
Tous les codes de l’horreur sont là. Le groupe, l’atmosphère qui se tend, la sensation que quelque chose cloche, et puis ce mécanisme implacable : Un groupe réunis dans un endroit pour d’obscures raisons… ils sont tous là… puis un de moins, puis encore un de moins. Ça avance, ça se resserre, ça fait exactement ce que ça promet. Et surtout, c’est très bien fichu.
C’est le genre de livre dont on ne pense pas ressortir en se disant qu’on a passé un “bon moment”… et pourtant si. Une lecture efficace, maîtrisée, qui joue avec les codes du genre sans jamais les trahir, et qui m’a clairement prise à contre-pied.

« Les extradées » – Nicolas Feuz

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Celui-là, je l’ai lu presque naturellement, parce que je suis de près tout ce que Nicolas Feuz publie. On y retrouve Norbert Jemsen, dans un contexte un peu différent : un huis clos carcéral, tendu, resserré, qui promet une ambiance particulière.
Je dois avouer que j’ai assez vite vu venir certaines choses. Mais malgré ça, le plaisir de lecture est là. Parce que c’est Nicolas Feuz. Parce qu’on retrouve des personnages auxquels on s’est attaché. Et parce que son efficacité narrative fonctionne toujours.
Au final, c’est une lecture dont je garde le souvenir d’un bon moment, sans surprise majeure, mais avec ce confort très particulier qu’on éprouve quand on retrouve un univers et des figures que l’on connaît bien.

« 19, River Street » – Laure Rollier

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Ce livre reste pour moi associé à un souvenir tout particulier : c’est celui qui a remporté le Prix Découverte Iris Noir l’an passé. Je l’ai lu juste avant les tables rondes, là encore dans ce moment de préparation intense… et il m’a vraiment surprise.
L’écriture est simple, sans effet inutile, mais les personnages sont incroyablement fouillés, travaillés avec finesse et humanité. Très vite, on s’y attache, on les comprend, on les suit presque malgré soi.
C’est un roman qui m’a marquée par sa justesse, par la force tranquille de ses personnages, et qui reste pour moi un véritable coup de cœur. Une de ces lectures qui s’imposent sans bruit, mais qu’on n’oublie pas.

« La Malédiction » – Clarence Pitz

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Je l’ai lu par curiosité et par affection aussi, parce que j’aime beaucoup Clarence Pitz et que j’avais envie de découvrir ce qu’elle proposait en version jeunesse. Et puis, soyons honnêtes, je voulais aussi voir si son univers pourrait plaire à mon fils.
J’en garde un souvenir très, très chouette. C’est une lecture jeunesse dans le meilleur sens du terme : on passe un vrai bon moment, on sourit, on rit même parfois, tout en restant dans une ambiance légèrement oppressante, juste ce qu’il faut pour frissonner sans jamais être terrorisé.
Une lecture qui prouve qu’on peut parfaitement lire du jeunesse et y prendre beaucoup de plaisir, quel que soit l’âge. Et au final, ce que j’en retiens surtout, c’est une évidence : Clarence sait décidément tout faire.

« Journal intime d’Eloïse » – Olivier Baudoux

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C’est un roman écrit clairement avec le cœur. Olivier Baudoux est policier, mais aussi père, et cela se ressent à chaque page. À travers ce texte, il imagine ce qui aurait pu arriver si sa propre fille avait été victime de harcèlement.
La forme peut parfois sembler un peu maladroite, mais le fond est profondément touchant. On sent l’urgence, l’émotion, l’implication personnelle derrière l’écriture. Ce n’est pas un livre qui cherche à être parfait, mais un livre qui cherche à dire quelque chose, et qui le fait avec sincérité.

« Verity » – Colleen Hoover

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Avec ce livre, je suis clairement sortie de ma zone de confort. L’objectif n’était pas tant de lire un chef-d’œuvre que de partager un moment de lecture avec ma fille. Une première lecture commune, quelque part entre ce qu’elle aime (quand ça dégouline de sentiments) et ce que moi j’aime (quand ça dégouline… d’hémoglobine) !
Soyons honnêtes : le roman en lui-même n’est pas exceptionnel. En revanche, voir ma fille cogiter, échafauder des théories, tenter de deviner la fin a largement valu le détour. Parce que, manifestement, il est beaucoup plus difficile d’anticiper la conclusion d’un thriller que celle d’une romance, qui se termine, inévitablement, trop bien.
Au final, ce n’est pas tant le livre que je retiens, mais ces moments partagés, ces discussions, ces théories bancales et cette petite satisfaction très personnelle de l’avoir sortie, elle aussi, de sa zone de confort.

« Et chaque fois mourir un peu – Tome 1 & 2 » – Karine Giebel

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Ce sont des livres que l’on ne lit pas d’une traite. Pas parce qu’on n’en a pas envie, mais parce qu’ils imposent des pauses, un besoin de respirer qu’on ressent presque physiquement. L’oppression est constante, lourde, ancrée dans une réalité qui dépasse largement la fiction.
Karine Giebel part de l’histoire d’un homme engagé dans l’humanitaire, plongé au cœur de zones de guerre, et ce qu’elle raconte dit quelque chose de profondément dérangeant : le mal n’est pas abstrait, il est humain. L’homme, capable du pire, d’une cruauté sans limite, devient ici le véritable monstre.
Et pourtant, au milieu de cette noirceur, subsiste une lumière. Celle de celles et ceux qui tentent d’aider, de réparer, de tenir debout malgré tout. Des personnages bouleversants, auxquels on s’attache douloureusement, parce qu’ils incarnent cette part d’humanité qui refuse de disparaître.
C’est une lecture éprouvante, suffocante, mais d’une justesse saisissante. Difficile d’en parler en quelques lignes tant elle remue. Je n’exclus pas d’y revenir un jour, pour lui accorder l’espace qu’elle mérite.

« L’Alpha & l’Oméga » – Estelle Tharreau

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Estelle Tharreau fait partie de ces autrices que j’adore profondément, et dont j’ai parfois l’impression qu’elles ne sont pas reconnues à leur juste valeur. L’Alpha et l’Oméga, suite de Mon ombre assassine, en est pour moi une nouvelle démonstration éclatante.
On y retrouve tout ce qui fait la force de son univers : quelque chose de profondément dérangeant, une exploration minutieuse et implacable des sentiments humains, cette manière unique de disséquer les liens, les failles, les héritages émotionnels. Estelle Tharreau écrit là où ça fait mal, là où c’est trouble, là où l’humain se décompose lentement sous nos yeux.
J’ai adoré ce roman. Il m’a marquée, bousculée, une fois encore. Je regrette de ne pas lui avoir consacré un retour plus long à l’époque, mais s’il y a une chose que je veux dire ici, avec conviction, c’est celle-ci : lisez Estelle Tharreau. Vraiment. Parce qu’elle ose. Parce qu’elle creuse. Et parce qu’elle touche à quelque chose de profondément vrai.

« Pour nous » – Christian Pernoud

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Je garde de cette lecture le souvenir très précis d’une nuit d’insomnie. Une de celles où l’on ne dort pas, mais où l’on ne se sent heureusement pas seule, grâce à des personnages de papiers qui m’ont pris par la main pour me raconter leur histoire et me faire oublier, le temps d’une nuit, la mienne. Ce livre n’est pas forcément ce vers quoi je me serais tournée en temps normal. C’est beaucoup plus doux, beaucoup moins sombre, beaucoup moins frontal que mes lectures habituelles.
Et pourtant, cette nuit-là, j’ai été parfaitement accompagnée. Par des personnages profondément humains, sensibles, touchants, qui ont été mes compagnons d’insomnie sans jamais m’épuiser. Une lecture qui ne cherche pas à choquer, mais à être là, simplement, et qui m’a fait du bien exactement au bon moment.
Je n’en garde pas un souvenir spectaculaire, mais un souvenir précieux. Celui d’un livre qui a su trouver sa place, pile au moment où il le fallait.

« Je suis Amélie Lenglet » – Philippe Balland & Jacques Expert

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Une disparition d’enfant, ce sont des questions qui ne trouvent jamais de réponses. Abandonner tout espoir ou s’abandonner à l’espoir ? Chacun réagit différemment.
Alors, quand un jour une jeune femme réapparaît en affirmant être l’enfant disparue, impossible de ne pas vaciller. Et lorsque, quelques jours plus tard, une seconde jeune femme prétend la même chose, tous les repères explosent. Qui est vraiment Amélie Lenglet ?
J’ai trouvé l’intrigue très subtile, intelligente dans sa manière de jouer avec le doute et les émotions. Je me suis posé des questions jusqu’à la fin, et même si je n’ai plus tous les détails en tête aujourd’hui, je garde cette conclusion et le souvenir d’un roman qui m’a beaucoup plu.

« Burn-out aux urgences » – Franck Mazière

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C’est une lecture que j’ai abandonnée, puis reprise. Un roman qui demande du temps, parce que l’auteur prend clairement celui de l’installation, de la mise en place, du contexte. Il faut accepter d’entrer doucement dans le récit.
Ce n’est pas un livre à lire à la va-vite, mais une lecture dans laquelle il faut pouvoir s’immerger. J’en retiens surtout une plume prometteuse, un regard intéressant et professionnel sur un sujet difficile et la naissance d’une héroïne récurrente, et j’avais l’envie d’évoquer ce texte dans ce bilan, justement pour ces promesses-là.

« La Librairie des livres interdits » – Marc Levy

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Avec ce roman, je ressors un peu partagée. La première partie m’a vraiment embarquée. On y découvre une société où certains livres sont interdits par l’administration, et la résistance s’organise autour d’un libraire qui décide de continuer à les proposer malgré tout. Une librairie clandestine, des textes bannis, et cette idée toute simple mais essentielle : interdire de lire, c’est interdire de penser.
Cette partie-là m’a beaucoup parlé. Parce que le propos résonne très fort avec l’actualité, notamment aux États-Unis où les interdictions de livres existent déjà bel et bien. Et parce que cette question me touche profondément. Lire, c’est savoir. Lire, c’est s’ouvrir au monde. Interdire la lecture, c’est une dérive totalement insensée.
La seconde partie, en revanche, m’a moins convaincue. On retombe dans quelque chose de plus attendu, plus typiquement « Marc Lévy », et j’ai un peu décroché par rapport à la force du propos initial.
Il n’empêche que je retiens surtout cette première moitié, et le message qu’elle porte. Sur le fond, je ne peux qu’adhérer. Les livres dérangent parce qu’ils font réfléchir. Et c’est précisément pour ça qu’ils ne devraient jamais être interdits.

« Mémoire de feu » – Jean-Marc Dhainaut

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Je garde de cette lecture le souvenir d’une nouvelle nuit d’insomnie passée en bonne compagnie. Taurnada édite décidément des romans qui s’imposent presque malgré moi. Je ne suis pas spécialement amatrice de fantastique, à quelques exceptions près, et pourtant, j’ai été immédiatement embarquée.
Il y a cet homme, Damien, qui a le sentiment de perdre pied. Des souvenirs qui ne sont pas les siens, des visions violentes, l’impression vertigineuse d’avoir vécu une autre vie. Peu à peu, son histoire entre en résonance avec celle d’un soldat marqué par la guerre, et tout s’imbrique de manière troublante. On doute avec lui, on se demande jusqu’où l’esprit peut aller pour se protéger… ou se perdre.
J’ai été fascinée par cette descente intérieure, par cette frontière floue entre folie, mémoire et culpabilité. Une découverte de Jean-Marc Dhainaut qui m’a surprise et qui m’a laissé un souvenir vraiment agréable, comme ces livres auxquels on ne pensait pas s’attacher, et qui restent pourtant longtemps en tête.

« Alessandro » – Charlotte Moors

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J’ai lu ce roman dans le cadre de ma participation au jury du Prix de l’Auteur Belge de la Librairie Club. Et c’est, objectivement, un très beau roman. Une histoire douce, portée par beaucoup d’émotions, avec une vraie sensibilité dans l’écriture.
Pour autant, j’ai eu le sentiment que ce n’était pas vraiment un roman noir, et qu’il n’avait peut-être pas sa place dans cette sélection précise. J’y ai aussi relevé quelques faiblesses, notamment des questions laissées sans réponse, et c’est quelque chose qui me frustre toujours un peu en tant que lectrice.
Au final, une bonne lecture, touchante et sincère, mais qui ne m’était sans doute tout simplement pas destinée.

« L’heure bleue » – Paula Hawkins

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De ce roman, je retiens avant tout une atmosphère. Celle de cette île un peu à l’écart du monde, presque hors du temps, avec cette sensation d’isolement qui imprègne chaque page. Une vie en marge, loin du tumulte, qui crée un cadre très particulier.
Ce n’est pas un livre que je qualifierais de véritablement haletant. On est davantage sur une lecture d’atmosphère que sur un suspense pur. L’écriture est maîtrisée, agréable, rien à redire de ce côté-là, mais ce n’est pas tant l’histoire que le décor qui s’impose.
D’ailleurs avec le recul, les détails de l’intrigue et même son aboutissement m’ont un peu échappé. En revanche, cette ambiance d’île isolée, elle, est restée. Et c’est finalement ce que je garde de cette lecture.

« Le Passager d’Amercœur » – Armel Job

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Encore une lecture faite dans le cadre du Prix Club. Et, pour moi, ça n’a pas vraiment pris.
Il y a bien un léger doute qui plane durant la lecture, cette question intéressante de savoir si l’on est ou non face à un meurtrier machiavélique, tandis que l’auteur nous narre une histoire de suicide et de mariage raté. Mais dans l’ensemble, j’ai trouvé le récit trop simpliste, trop journalistique. On est sur un fait divers traité comme un fait divers, survolé, sans réelle profondeur.
Ce que j’ai surtout regretté, c’est que le seul personnage que j’aurais aimé voir creuser est précisément celui dont tout le monde parle, mais dont on ne connaît jamais les pensées intimes. Au final, en ce qui me concerne, ça a été un flop.

« La vallée des égarés » – Céline Servat

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De ce roman, il ne me reste finalement pas énormément de choses, si ce n’est le souvenir d’un personnage principal assez attachant. Un comptable sans histoires, complètement dépassé par ce qui lui arrive, embarqué dans une situation qui le dépasse largement.
J’ai malgré tout apprécié suivre ses péripéties, ce regard un peu perdu, cette sensation d’un homme ordinaire pris dans un engrenage beaucoup trop grand pour lui. Il y avait quelque chose de presque touchant dans ce décalage permanent, dans cette manière d’être toujours à côté de la plaque.
Même si cette lecture ne m’a pas particulièrement marquée et ne m’a pas laissé une empreinte durable, je retiens ce personnage et l’envie de découvrir ce que Céline Servat proposera par la suite. Une lecture qui ne m’a pas embarquée, mais qui mérite malgré tout d’être mentionnée avec bienveillance.

« La Ruche » – Nicolas Lebel

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J’aime beaucoup Nicolas Lebel, et tout particulièrement son personnage de Mehrlicht. Ici pourtant, on est ailleurs, dans la série des Furies, dont La Ruche constitue le quatrième tome. J’avais apprécié les trois premiers, notamment pour Yvonne Chen, cette héroïne totalement asociale, imbuvable, et paradoxalement fascinante. Une protagoniste à laquelle on s’attache presque malgré soi.
Dans ce tome-ci, j’ai eu plus de mal à adhérer. Non pas à l’écriture, toujours efficace, mais à certaines évolutions de personnages et de postures morales. J’ai eu l’impression que les repères se déplaçaient un peu trop brusquement, comme si l’on inversait les rôles en cours de route. Les lignes entre le bien et le mal se brouillent, ce qui peut être intéressant, mais ici, cette bascule m’a semblé parfois trop appuyée, presque démonstrative.
J’ai ressenti une forme de mise en scène où l’on demande au lecteur de changer de regard très vite, sans toujours lui laisser le temps d’y croire pleinement. Cela ne remet pas en cause la qualité globale de la série, ni l’attachement que j’ai pour ses personnages, mais ce tome m’a laissée un peu plus en retrait que les précédents.

« L’affaire de l’île Barbe » et « L’affaire Eschallier » – Stanislas Petrosky

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Dans ces romans, Stanislas Petrosky mêle un personnage fictif, Ange-Clément Huin, à une figure bien réelle, le professeur Alexandre Lacassagne. Un mélange qui fonctionne étonnamment bien et qui nous plonge aux débuts de la médecine légale.
Ange-Clément est présenté comme un « apache ». À Paris, à la fin du XIXe siècle, ce terme désignait des voyous des bas-fonds, des marginaux violents, perçus comme une menace par la bonne société. Un mot chargé, qui dit beaucoup du regard porté sur ces hommes issus des quartiers populaires.
J’ai trouvé l’ensemble assez surprenant et intéressant, notamment pour cette plongée historique et cette rencontre entre fiction et réalité. Une lecture qui sort un peu des sentiers battus et qui m’a laissée avec la sensation d’avoir appris quelque chose, mais j’admets avoir un peu regretté de rester avec certainnes de mes questions sans réponses.

« La fille qui voyait le mal » – Ludovic Bouquin

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Excellente surprise, un roman que j’ai vraiment adoré. La police est confrontée à une série de crimes d’une violence extrême, totalement inexplicables, qui frappent plusieurs grandes villes françaises. Pour tenter de comprendre ce qui se joue, les enquêteurs vont devoir unir leurs forces avec un psychiatre… et avec cette fameuse fille qui voyait le mal.
Elle travaille au Vatican et perçoit autour des gens des palettes de couleurs, une sorte d’aura qui lui permet de sentir si une personne est bonne ou mauvaise. Une idée forte, originale, et finalement pas si loufoque que ça. Le concept est poussé à l’extrême, bien sûr, mais l’idée qu’il puisse exister des sensations, des perceptions instinctives de la nature profonde des gens n’a rien d’absurde. Peut-être qu’on ne sait simplement pas toujours les écouter.
Une histoire très chouette, portée par des personnages hauts en couleur, et une excellente rencontre avec l’auteur au salon Iris Noir.

« H » – Bernard Minnier

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J’ai un peu triché avec ce roman, puisqu’il s’agit du tome 9 des aventures de Martin Servaz et que je n’avais lu que les deux premiers. Autant dire que je me suis spoilée au passage. Et pourtant, ça n’a rien gâché au plaisir de lecture.
Ce qui m’a particulièrement marquée, c’est cette satire très fine du monde médiatique, à travers un présentateur télé parfaitement caricatural, mais terriblement crédible (reconnaissable ?). Le genre de personnage qui fait immédiatement écho à des visages bien (trop) connus. Bernard Minier appuie là où ça fait mal, et ça fonctionne.
Au final, malgré le contexte et les révélations que je n’aurais sans doute pas dû connaître si tôt, H m’a embarquée sans difficulté. Une lecture efficace, mordante par moments, et clairement plaisante.

« Brouillards » – Victor Guilbert

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Ce roman m’a ramenée auprès de Hugo Boloren, un personnage cher à mon cœur, et rien que pour ça, j’étais déjà partante. Direction New York, plongé dans le brouillard, au sens propre comme au figuré.
J’ai aimé le ton, l’atmosphère, et surtout le plaisir intact de retrouver un personnage que j’apprécie énormément. Victor Guilbert sait créer des figures auxquelles on s’attache durablement, et c’est pour moi sa grande force. Un auteur à suivre, sans hésitation.

« Le signal » – Maxime Chattam

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Avec Le Signal, on est clairement dans du grand Chattam. Une ambiance oppressante, des événements inquiétants pas totalement explicables, et une tension qui monte lentement mais sûrement, jusqu’à devenir presque étouffante.
Un roman qui installe son malaise avec précision, qui joue sur l’attente et l’inquiétude, et qui rappelle à quel point Maxime Chattam sait manier l’angoisse. J’ai adoré !

« Sweet Sixteen » – Annelise Heurtier

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Sweet Sixteen nous ramène à une histoire vraie : à la rentrée 1957, des élèves noirs franchissent pour la première fois les portes d’un lycée jusque-là réservé aux Blancs. Une avancée historique, mais vécue dans la violence, la haine et le rejet. Le roman mêle habilement la grande Histoire et l’intime, en donnant chair à ce moment clé de la lutte pour les droits civiques.
J’ai partagé cette lecture avec mon fils, qui devait la lire pour l’école, et je l’ai vu s’indigner, sincèrement. Voir cette injustice à hauteur d’adolescent, découvrir que l’école pouvait être un lieu de danger simplement à cause de la couleur de peau, l’a profondément marqué.
Et en même temps, c’était réconfortant. Parce que pour lui, comme pour beaucoup de jeunes aujourd’hui, les amis sont juste des amis. Il n’y a pas de catégories, pas d’étiquettes, pas d’ethnies dans l’amitié. Et c’est sans doute là que ce livre prend tout son sens : rappeler le chemin parcouru, sans jamais oublier celui qu’il a fallu traverser.

« Dernière soirée » – Lisa Gardner

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Deuxième tome de la série consacrée à Frankie Elkin, un personnage que j’avais déjà beaucoup aimé et que j’ai pris plaisir à retrouver ici. Changement total d’ambiance par rapport au premier tome : on quitte la ville pour une enquête en pleine nature, et cette nature devient presque un personnage à part entière.
L’atmosphère est plus brute, plus sauvage, et fonctionne parfaitement avec l’histoire. Une lecture prenante, qui confirme tout l’intérêt de cette série. Et une chose est sûre : le tome 3 arrive en janvier, et je serai évidemment au rendez-vous.

« Malaven » – Olivier Bal

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Très heureuse de retrouver Olivier Bal dans une ambiance qui m’a rappelé ses tout premiers romans. Une île isolée, un écrivain un peu loufoque, des invités qui ne savent pas vraiment ce qu’ils font là, et une nuit pour s’en sortir à travers des épreuves pour le moins particulières.
J’ai vraiment beaucoup aimé cette atmosphère étrange et ce mystère prégnant, ce sentiment de huis clos qui se referme peu à peu. Un vrai retour aux sources, très réussi, et une lecture qui m’a franchement emballée.

« Piège nuptial » – Douglas Kennedy

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Alors là, on est clairement sur quelque chose de très particulier. Un anti-héros un peu nul, un peu loser, persuadé qu’il va maîtriser la situation, qui part pour un road trip en Australie et fait une rencontre qu’il pense avantageuse pour lui. Évidemment, rien ne se passe comme prévu.
Très vite, le roman bascule dans un enchaînement de situations aussi improbables qu’excessives, dignes des pires films de série B. C’est censé être un thriller, mais c’est tellement poussé, tellement stupide par moments, que ça en devient presque drôle. Le pauvre type enchaîne les galères, les mauvaises décisions, et les coups du sort.
Une lecture complètement décalée, qui ne se prend clairement pas au sérieux. À lire en sachant où l’on met les pieds, pour le côté farce noire et totalement improbable.

« La Breizh brigade, tome 2 : Ni français, ni breton… » – Mo Malø

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J’avais beaucoup aimé le ton décalé du premier tome, et on retrouve ici exactement le même esprit. Une enquête tranquille, en mode cosy mystery, portée par des personnages très colorés et franchement amusants.
Beaucoup d’humour, une atmosphère détendue, et une lecture qui fait du bien. Un bon moment, tout simplement.

« La Boîte du dragon » – Danielle Trussoni

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Encore un livre qui aurait mérité un retour bien plus long ! D’abord pour ce héros si atypique, Mike Brinks, ensuite pour cette intrigue digne des meilleurs romans d’aventure, qui mêle enquête, mystères anciens, secrets enfouis et énigmes presque indéchiffrables !
Le roman nous entraîne au Japon, et j’ai adoré tout ce que cette lecture m’a permis de découvrir, autant sur les lieux que sur les croyances et les zones d’ombre qui persistent entre tradition et modernité. Une histoire portée par cette fascination très actuelle pour les énigmes du passé, et que j’ai particulièrement aimée !

« Brûlent les falaises » – Emmanuelle Faguer

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Autant j’avais été totalement conquise par le premier roman de l’auteure, autant je suis restée sur le bord du chemin avec celui-ci. L’intrigue fonctionne, là n’est pas la question. Le mystère du passé tient la route et donne envie d’aller au bout.
En revanche, il m’a vraiment manqué quelque chose du côté des personnages. J’aurais aimé qu’ils soient davantage creusés, plus incarnés. Une lecture agréable malgré tout, mais qui m’a laissé une trace bien moins marquante que la précédente.

« Les Garçons de Biloxi » – John Grisham

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Une lecture très différente de ce que j’attends habituellement de Grisham. Ici, moins de suspense judiciaire pur, et davantage une fresque sociale, presque une chronique, qui s’étire sur plusieurs décennies.
J’ai trouvé l’ensemble intéressant, bien documenté, mais aussi plus lent, plus posé. Ce n’est pas un roman qui cherche à tenir en haleine à tout prix, plutôt un récit qui prend son temps pour raconter l’Amérique, ses compromissions, ses héritages familiaux et ses zones grises. Une lecture solide, mais qui m’a plus intéressée qu’enthousiasmée.

« La Nuit de l’ours » – Alexandra Julhiet

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Encore une lecture en demi-teinte. Le départ était plutôt prometteur, mais quelques semaines plus tard, il ne m’en reste finalement que peu de souvenirs. Un thriller psychologique qui se lit sans déplaisir, mais qui n’a pas vraiment su s’ancrer durablement dans ma mémoire.

« La nuit des fous » – Anouk Shutterberg

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Une lecture marquante par son atmosphère sombre et dérangeante. Le roman interroge notamment le fait de renouer avec une famille que l’on n’a jamais connue. Est-ce toujours une bonne idée de partir à la rencontre de ses origines ? Quels risques cela implique-t-il, surtout quand le passé reste flou et chargé de non-dits ?
Un récit qui s’appuie beaucoup sur cette tension entre héritage familial et présent, et qui invite à s’interroger sur ce que l’on choisit, ou non, d’aller chercher dans son histoire. J’en retiens un hommage édifiant à une personne dont l’auteure parle avec beaucoup d’émotions à la fin de son roman.

« In extremis » – Anouk Shutterberg

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Un roman résolument immersif, qui nous plonge en pleine montagne, au cœur de sports extrêmes, avec cette volonté très marquée de faire vivre la lecture sur plusieurs dimensions. La bande-son pensée par l’autrice accompagne le récit et renforce cette immersion, presque physique.
La nature est un personnage à part entière, omniprésent, parfois écrasant. En parallèle, on plonge aussi dans la tête d’un bon gros taré, sans détour. C’est punchy, tendu, efficace. Du thriller pur jus.

« Le Dahlia Noir » – James Ellroy

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Présenté comme un incontournable, j’ai acquis ce roman lors de ma rencontre avec l’auteur aux Quais du Polar. La curiosité, ainsi que quelques réflexions outrées soulignant qu’une amatrice de polar comme moi ne pouvait décemment pas ne pas avoir lu ce livre, m’ont poussée à l’ouvrir. Poussivement, j’ai tenu jusqu’à peu près la moitié. Après des pages et des pages consacrées à poser les personnages autour d’un match de boxe dont je n’avais absolument que faire, et une entrée en matière mettant en scène des flics à la fois racistes, misogynes, drogués et corrompus, j’ai fini par lâcher l’affaire. Je mourrai peut-être idiote, mais je n’en pouvais plus de cette lecture !

Me voilà au bout de ces 40 livres proposés sous forme de minis-retours de lecture, prête à entamer 2026 sans cette pression dûe à un retard sans précédent (pression que je m’impose à moi-même, on est bien d’accord) et forte de mon envie de continuer, envers et contre tout !

10 réflexions sur “Remise à zéro…

  1. Tu as raison de t’écouter, tu as raison de ne pas t’obliger à faire les choses comme certains veulent l’imposer, tu es dans le vrai dans ton analyse de ce monde. Et oui, ton blog fait encore partie de ces îlots de respiration et sincérité qui font du bien (parce que de plus en plus rares). Je te souhaite un beau nouveau chapitre !

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  2. Comme je me retrouve dans ce que tu écris… Le temps de l’écrit surpasse souvent le temps de lecture, celui qui nous fait du bien, notre refuge. Pour 2026, je te souhaite de rester exactement comme tu es, la même énergie, la même liberté de ton, la même passion et le désir de la transmettre. A nos âges, on sait qu’on ne changera plus vraiment en ce qui concerne ce que l’on veut, et surtout ce que l’on ne veut pas. Merci pour nos échanges de cette année, ils furent si précieux. Je t’embrasse 😘

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  3. Quel boulot ces chroniques ! Comme toi j’ai laissé beaucoup de livres sans avis parce que je ne pouvais plus bloguer alors je ne peux que te dire Chapeau bas Madame !

    Je suis bien navrée que ces précédentes années t’aient roulé dessus en repassant en marche arrière. Là aussi je vois bien ce que tu as pu traverser car j’ai moi-même été un peu secouée et j’ai même fait un petit tour en HP (je saurai de quoi je parle si un jour j’écris un roman !).

    On n’est pas jumelles maléfiques pour rien ma chère. En tout cas, je sais ce que ça peut représenter de s’y remettre et tu mérites des bravos. Et plus que ça !

    Des bises et des bisous

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