Lu en Janvier 2017
Un film qui démarre en deuxième partie de soirée sur les chapeaux de roue et qui m’accroche très vite… Mais je suis fatiguée, et dans mon cas, rien ne peut lutter… J’abandonne et je vais me coucher… Mais cette histoire, j’y repense le lendemain matin et, une recherche Google plus tard, je découvre que c’est tiré d’un livre ! Ben tiens, mon instinct ne me trompait pas ! En quelques secondes, le bouquin en question fini dans mon panier Fnac… Puis, par curiosité, je lis les avis des internautes et là, énormément de négatif… Mais est-ce qu’un avis a déjà suffi à me décourager ou même à me forcer à reconnaître un chef d’œuvre où je vois de la daube ?? Ben non !! Donc je commence ma lecture… La critique récurrente à l’égard de l’histoire, c’est qu’elle commence avec l’hypnose d’un adolescent grièvement blessé dont une majeure partie de la famille vient d’être assassinée. Les policiers craignent que le tueur s’en prenne à sa sœur aînée, absente lors du massacre, forçant ainsi un médecin spécialiste des traumas à replonger dans l’hypnose, alors qu’il s’était juré de ne jamais recommencé. Ce que les « lecteurs » ont reproché aux auteurs (c’est un couple qui se cache derrière « Lars Kepler »), c’est de bâcler cette première intrigue pour ensuite passer à un autre crime, puisque le fils de « l’hypnotiseur » est enlevé. Je pense qu’il faut voir le livre dans sa globalité, et ainsi comprendre que le premier crime est un déclencheur au second, même s’ils ne sont absolument pas liés ! Moi, si j’ai quelque chose à reprocher au livre, ça n’a rien à voir avec l’histoire qui, en soi, m’a beaucoup plue ! Personnellement, ce que j’ai regretté, c’est le mélange des temps : un coup j’écris au présent, un coup au passé… J’ai un peu de mal avec ça. Et plus encore, j’ai détesté le volet « infidélité », sous toutes ses formes… L’homme qui cède parce que la chair est faible… « Mais ça n’a rien à voir avec toi, mon amour… » ok, merci, le cliché à deux balles où on est censé se mettre à plaindre le pauvre homme malencontreusement séduit ?? Alors pire encore, la mère de famille rongée par l’angoisse parce que son fils, hémophile de surcroît, a disparu ne trouve d’échappatoire que dans une folle partie de jambes en l’air avec le premier bellâtre venu ? Non mais c’est une blague ?? Bon, ils ne sont peut-être pas faits comme nous, les suédois, allez savoir… Au final, un avis mitigé. Pas du tout mauvais, sans finalement être vraiment bon… Une lecture que j’ai appréciée mais dont je ne ferai pas un « must have » (ou « must read » ?). Ha, allez, un petit plus quand même : Les auteurs ont « liké » ma photo Instagram ! 😉