Lu en : Octobre 2018
Aujourd’hui, j’ai la chance de chroniquer un livre reçu dans le cadre d’une opération « Masse Critique » de Babelio ! C’est comme une très bonne surprise que j’avais accueilli le mail qui m’informait de l’arrivée imminente du Semeur de Mort, appréciant particulièrement l’insistance de Babelio sur la nécessité d’être sincère dans notre avis ! On peut détester et le dire, du moment qu’on l’argumente !
Aujourd’hui, j’argumenterai, mais surtout pour vous dire tout ce que j’ai aimé dans ce livre !
Alors que deux infirmiers se rendent dans un camp de roms pour secourir un pauvre diable, c’est la consternation : non seulement, il est trop tard, mais en plus, il apparaît assez clairement que c’est la peste qui a causé sa mort ! Et voilà l’engrenage qui démarre : la peste se répand dans les rues de Paris, impitoyable et rapide. Tandis que l’In VS (l’Institut de Veille Sanitaire) tente du mieux possible de contenir ce qui devient très vite une épidémie, quelques chercheurs chevronnés de l’Institut Pasteur mettent leurs compétences en commun pour tenter d’enrayer mais aussi de comprendre le développement du virus. C’est là qu’apparaissent les premiers couacs, car il devient rapidement évident que le virus n’est pas réapparu par hasard et qu’une main humaine est responsable de son retour…
S’engage alors une véritable course contre la montre pour stopper l’épidémie, mais aussi pour retrouver le coupable !
Trois protagonistes principaux sont les héros de cette histoire : l’improbable jeune Maud, gothique métalleuse et médecin, chargée par l’In VS de maîtriser l’épidémie, le fringuant Samuel, chercheur expert du bacille de la peste, et Gérard, le flic vieillissant qu’une crise cardiaque a éloigné du terrain et conduit à un poste à la DCRI.
Tous trois devront unir leurs forces pour stopper le mal tandis que les morts s’enchaînent et que les questions s’accumulent.
J’ai, dans les toutes premières pages, été complètement déroutée par l’emploi du présent ! Je trouve ça assez inhabituel et j’avoue qu’il m’a fallu un peu de temps pour m’y faire. Deuxième point un peu gênant pour moi : l’auteur, qui a tenté du mieux possible de vulgariser les explications pour permettre au lecteur de s’y retrouver dans le jargon scientifique qui foisonne à travers les pages, a usé et abusé des notes de bas de pages. J’ai lu les premières, mais j’ai rapidement arrêté car je trouvais dérangeant de m’interrompre au beau milieu d’une phrase pour recevoir une explication détaillée. J’ai toujours détesté la bio et la chimie alors que, bizarrement, je suis plutôt bon public quand il s’agit d’histoires d’épidémies. Du coup, on peut bien me raconter des bobards volumineux, s’ils servent l’histoire, je n’y vois pas d’inconvénients, d’ailleurs je n’y verrais plutôt que du feu !
Mis à part ces deux points, j’ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de héros atypiques et attachants, dans une ambiance d’urgence très cinématographique, accompagnée d’une plongée dans le monde de la recherche scientifique qui s’avère être aussi élitiste que cruel.
Il semblerait que l’auteur, dont « Le Semeur de Mort » est le premier roman, soit microbiologiste spécialisé dans les maladies infectieuses. J’imagine que l’exercice de vulgarisation n’en a été que plus difficile ! Objectif atteint puisque, même en faisant l’impasse sur les explications approfondies, je ne me suis pas sentie larguée par les avancements scientifiques de l’intrigue.
Belle expérience pour laquelle je remercie chaleureusement Babelio et les Editions de l’Aube (Aube Noire).
Sur ce, je vais m’acheter un masque… Vous n’imaginez même pas toutes les microparticules qui circulent dans les lieux publics…
Hoho mais je ne connais pas.
Merci Nath pour ton avis et la découverte !
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Une très belle découverte ! Je conseille !
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Noté !
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