C’est vous qui le dites ! – Les coups de cœur de Lucile

Présentation de la rubrique ici !

Aujourd’hui, on va partir à la découverte des coups de cœur de Lucile, du blog « l’œil de luciole » ! Là, on va retrouver une jeune femme dont les goûts littéraires sont sensiblement les mêmes que les miens (c’est d’autant plus vrai que je partage totalement ses coups de cœur 1 & 4 !). Elle est fan de Stephen King et aime particulièrement les polars et les thrillers, ce qui n’est pas pour me déplaire ! Il est temps de découvrir son top 5 !

Loeildeluciole

Qui es-tu et où peut-on te suivre ?

Bonjour,

Je m’appelle Lucile. J’ai 37 ans et je suis parisienne. Je suis une grande lectrice de littérature noire.

Mon blog : http://www.loeildeluciole.com

Mon Instagram : @loeildelucioledansleslivres

Parlons de tes coups de cœur !

« Nous rêvions juste de liberté » – Henri Loevenbruck

J’ai lu ce livre il y a deux ans et c’est celui qui a le plus marqué ma vie de lectrice. C’est un pur roman noir qui parle d’amitié, d’amour et de loyauté. La fin de ce roman m’a brisée.

Tout le monde devrait le lire pour apprendre à oser vivre des aventures folles. Quoiqu’il en coûte.

« Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté. » Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paye cher.

Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d’être à la fois un roman initiatique, une fable sur l’amitié en même temps que le récit d’une aventure. Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri Lœvenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road movie fraternel et exalté.

« Le Vide » – Patrick Sénécal

J’ai découvert l’auteur québécois avec ce roman lu vers 2016. C’est un uppercut sur la société et l’effet de masse. Une critique sociale noire avec des aspects très violents. Une scène hantera ma mémoire de lectrice à jamais. J’ai aimé la construction du livre qui peut se lire deux fois. Une fois dans l’ordre des pages et l’autre dans l’ordre des chapitres qui ne se suivent pas à la première lecture (le roman commence par le chapitre 21).

Tout le monde ne peut pas lire ce livre. Il faut d’abord savoir que l’auteur écrit des scènes violentes mais jamais gratuitement. Ses propos ont un message et ce message est fort dans Le Vide.

Pierre Sauvé. À l’orée de la quarantaine, veuf, père d’une fille de vingt ans. Sergent-détective à la police municipale de Drummondville, il enquête sur un quadruple meurtre qui toutes les apparences d’un crime passionnel. Frédéric Ferland.

Début de la cinquantaine, divorcé, père de deux adultes qu’il ne voit guère, il cherche depuis des années l’excitation ultime, celle qui donnera un sens à son existence et à la vie en général, qu’il a toujours trouvée terne. Psychologue, il exerce sa profession dans la ville de Saint-Bruno.

Maxime Lavoie. Trente-sept ans, célibataire, idéaliste… et milliardaire. Il y a deux ans, il a quitté ses fonctions de président de Lavoie inc. pour devenir le producteur et l’animateur de Vivre au Max, l’émission de télé-réalité la plus controversée de l’heure… mais aussi la plus populaire.

Trois hommes différents, trois existences que tout sépare. Or, contre toute attente, leurs chemins se croiseront bientôt et leur vie en sera bouleversée à jamais. Tout comme celle de milliers de gens… tout comme la vôtre !

« Sa majesté des mouches » – Wiliam Golding

Sa majesté des mouches par Golding

J’ai lu ce roman au collège, à la fac et plus récemment une fois vraiment adulte.

Toutes ces lectures m’ont permis d’approfondir l’analyse de ce classique américain. Je me suis sentie triste, en colère et finalement résignée pendant les lectures. L’auteur nous offre un aperçu de la création d’une micro société d’enfants sur une île déserte et il est certain que l’animal qui sommeille en nous n’est pas très loin.

Tout le monde devrait le lire pour comprendre l’Homme.

Soit un groupe d’enfants, de six à treize ans, que l’on isole sur une île déserte. Qu’advient-il d’eux après quelques mois ? William Golding tente l’expérience. Après les excitantes excursions et parties de baignade, il faut s’organiser pour survivre. C’est au moins la réflexion de Ralph, celui qui fut élu chef au temps heureux des commencements, et du fidèle Piggy. Mais c’est ce que refusent de comprendre Jack, le second aspirant au « trône », et les siens. Cette première division clanique n’est pas loin de reproduire un schéma social ancestral. S’ensuivent des comportements qui boudent peu à peu la civilisation et à travers lesquels les rituels immémoriaux le disputent à une sauvagerie d’une violence sans limite.

Dès « Sa Majesté des Mouches » (1954), porté à l’écran par Peter Brook (1963), apparaît l’obsession de William Golding : l’homme est foncièrement mauvais. Le monde est porteur d’une cruauté sans faille dans laquelle chacun se fourvoie et finit par périr, comme il l’illustre plus tard dans « Les Héritiers » ou « Parade sauvage ». L’écrivain reçut le prix Nobel de littérature en 1983. « –Laure Anciel–

Après un accident d’avion, des collégiens britanniques se retrouvent seuls, sans adultes, sur une île du Pacifique. Obéissant à Ralph, le chef qu’ils ont élu, ils s’organisent pour survivre. Mais, la nuit, leur sommeil se peuple de rêves terrifiants. Et s’il y avait vraiment une étrange créature tapie dans la jungle ? Sous la conduite de Jack, la chasse au monstre est lancée. Les clans de Jack et de Ralph ne vont pas tarder à s’affronter cruellement.
A travers les aventures d’un groupe d’enfants livrés à eux-mêmes, William Golding nous raconte la terrifiante évolution de la civilisation vers la sauvagerie.

« Le Manufacturier » – Mattias Köping

J’ai lu ce roman à sa sortie en 2018. C’est pour moi le roman au sommet de l’échelle de Richter si elle pouvait mesurer la puissance d’un récit. J’ai été secouée, révulsée, choquée par cette lecture qui aborde des violences de guerres et du conflit serbocroates.

Encore une fois, tout le monde ne peut lire ce livre. Il faut être accroché et avoir déjà lu des romans trash.

Le 19 novembre 1991, une poignée de paramilitaires serbes massacrent une famille à Erdut, un village de Croatie. Laissé pour mort, un garçonnet échappe aux griffes des tortionnaires, les Lions de Serbie. Un quart-de-siècle plus tard, l’avocate Irena Ilić tente de remonter la piste jusqu’à la tête du commando, le sinistre Dragoljub.
Le 1er avril 2017, les cadavres d’une femme et de son bébé sont retrouvés dans la banlieue du Havre, atrocement mutilés. Niché dans le dark Web, un inconnu sous pseudonyme revendique le double meurtre et propose les vidéos de ses crimes à la vente sur son site Internet… Depuis quand sévit-il ? Prêt à transgresser la loi, le capitaine de police Vladimir Radiche s’empare de l’affaire qui sème la panique sur le pays, au risque de voir l’inimaginable s’en échapper.
Les deux investigations vont se percuter avec une violence inouïe. L’avocate et le flic ont des intérêts divergents et sont prêts à se livrer une guerre sans merci. Emportés dans l’abîme du terrifiant conflit yougoslave, les enquêteurs évoluent dans un vertige noir, gangrené par la violence et la corruption, où les plus pourris ne sont peut-être pas ceux que l’on croit. Crimes contre l’humanité, meurtres en série, fanatismes religieux, trafics entre mafias sans scrupules, l’étau se resserre au fil des chapitres. Les égouts de l’Histoire finiront par déborder, et vomir des monstres trop vite oubliés.
N’ayez pas peur.
Oui, il y a tout cela dans Le Manufacturier. Non, il n’y a pas d’autre issue.

« Ça » – Stephen King

Je l’ai lu à la fac et relu adulte. Je l’ai acheté en version américaine pour le relire encore.

De multiples sentiments m’ont envahis pendant la lecture. Stephen King sait raconter l’enfance et la puissance de l’amitié comme personne. C’est le seul auteur de fantastique aux bêtes étranges que je peux lire. Ici, le fantastique s’intègre dans notre réel. Il est le reflet des peurs primaires. Tout le monde devrait le lire parce que c’est, pour moi, l’œuvre majeure de King.

Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du ‘Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…
Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité. Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l’auteur de Shining nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec l’une de ses œuvres les plus amples et les plus fortes

Voilà pour Lucile que je remercie d’avoir accepté de participer à cette nouvelle rubrique qui, je l’espère, fera gonfler vos PAL !

La semaine prochaine, nous partirons à la découverte des coups de cœur de La Belette, alias Cannibal Lecteur !

30 réflexions sur “C’est vous qui le dites ! – Les coups de cœur de Lucile

      1. christeldelaunoy

        oui mais c’est un petit compte sans prétention, je poste juste les photos de mes bouquins dans ma story mais je ne fais pas de retour. C’est un exercice trop compliqué pour moi 😉

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  1. Jolie sélection. 🙂
    Je ne l’ai pas lu, mais je n’entends que du bien de Nous rêvions juste de liberté. Idem pour le classique Sa majesté des mouches.
    Bon choix pour Ca !
    Sinon, j’ai aimé Le vide, mais je n’ai pas eu un coup de coeur… C’est très glauque et les passages sexuels m’ont rebutée. Mais quel scénario ! Wow, une claque ! J’ai aimé l’idée de chapitres dans le désordre à lire de façon traditionnelle ou selon l’édition.

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