Lu en : Août 2022

Après un tome 1 très apprécié, un tome 2 plus encore, je finis cette trilogie en apothéose avec un démarrage tout mignon… enfin, pendant les premières pages, qui s’ouvrent sur le mariage de Bennett. Mais la journée tourne vite au cauchemar quand un cadavre est découvert pendant la fête. Voilà qui jette un froid ! Bennett, qui est maintenant officiellement devenu policier, s’immiscera dans l’enquête, sur l’insistance de Wilkes qui était de la partie. Car, effectivement, il n’est pas confiant dans le traitement apporté par l’inspecteur officiellement en charge, et lui et l’adorable Miss Pickman vont se démener pour faire éclater la vérité, d’autant plus que l’un de leurs proches amis est dans le collimateur de la police.

Dans ce Londres de fin du 19ème, les techniques d’investigation continuent de se moderniser et l’auteure nous en fait profiter au travers de l’enquête parallèle menée par Wilkes. Pour nous qui sommes habitués aux technologies de pointe (bornage de téléphones portables, analyses ADN, et j’en passe), plonger dans cette période de découverte qui ouvre le champ des possibilités est un vrai régal ! L’humanité n’est pas en reste, et on savoure toujours autant le décalage entre la noirceur de l’intrigue et l’ambiance de l’époque : mesurée, élégante, raffinée. Par ses mots, l’auteure nous y transporte et c’est une bouffée d’oxygène. Malheureusement, alors qu’on quitte à regret des personnages auxquels on a eu largement le temps de s’attacher, les remerciements nous ôtent tout espoir de revoir nos amis Wilkes et Bennet… J’espère qu’ils mènent une vie heureuse dans leur Londres d’hier, mais le final que nous a concocté l’auteure tend à nous en convaincre !