Lu en : Février 2023

Lilas et Maxime, c’était une évidence… L’histoire d’un amour fou qui ne pouvait que se prolonger sur un mariage et ensuite, une naissance. Zélie est venue compléter le tout que formaient ses parents. Un tableau somme toute idyllique ! Mais évidemment, un petit bout de quatre mois, c’est fatigant, aussi quand Maxime propose à Lilas d’emmener la petite et de partir seul avec elle pour la pendaison de crémaillère à laquelle ils devaient assister ensemble afin qu’elle se repose, Lilas accepte volontiers ! Mais le lendemain matin, ni mari ni fille ne sont revenus.

Les premières heures, Lilas tente de se rassurer et imagine toutes les bonnes raisons qui ont empêché le retour de son mari mais, surtout, qui l’ont empêché de la prévenir ! Mais le temps passe, et Lilas devra se rendre à l’évidence : ils ont disparu et il est temps de prévenir la police… Et pendant que Lilas se bat contre son angoisse, le lecteur repart aux origines du conte de fées qui unissait Lilas et Maxime.

Très sincèrement, il y a mille choses à dire sur l’histoire de Lilas et Maxime, ces petits détails qui ont une telle importance, ces petits détails qui, d’ailleurs, m’ont serré le cœur à plusieurs reprises parce qu’ils m’étaient trop familiers… mais ça c’est une autre histoire ! Maxime est pour Lilas plus qu’un grand amour, Amélie nous l’explique avec sa plume toute en simplicité et en émotion.

Oui, il y a mille choses à en dire, mais je ne peux rien dire de plus car il n’est pas pensable que je vous enlève le droit de partir à la rencontre de cette famille et de dériver avec elle. Parce que quand vous y entrerez, vous n’aurez plus envie d’en sortir avant de savoir, et pourtant savoir vous broiera le cœur, comme l’auteure sait si bien le faire ! Avec ses mots, Amélie nous raconte ce que peut être la vie, cette vie qui a de multiple facettes : celle que l’on voit, celle que l’on voudrait montrer, celle qui est.

Les personnages d’Amélie sont peut-être de papiers, mais ils sont faits d’une encre indélébile qui marquera une fois de plus ses lecteurs. Une sombre histoire qui se lit en apnée, surtout parce qu’elle sonne juste, bien trop juste. Une réussite de plus, me concernant, à mettre au compteur de cette auteure à la plume somptueusement tragique.