Lu en : Avril 2023

Cette année, je me suis lancé un challenge qui consiste à partir à la rencontre des plumes des louves du polar que je ne connais pas encore. Réaliser la série d’articles sur ces talentueuses auteures m’a évidemment mis l’eau à la bouche et ma wish-list s’est considérablement étoffée ! Mais certains titres étaient là, à portée de main, dans ma PAL.
Rosine m’intriguait depuis longtemps, le moment était venu de faire enfin sa connaissance.
Rosine, c’est cette jeune femme que tout le monde s’accorde à décrire comme particulièrement douce et aimante, et qui pourtant a noyé ses deux filles. Comment peut-on être cette mère parfaite, cette amie parfaite, cette ex-femme parfaite, et pourtant noyer ses enfants ? Pire, comment peut-on noyer ses enfants puis les pleurer ? Qu’est-ce qui a disjoncté ? C’est le travail de Clélia Rivoire de le comprendre. Clélia est « enquêtrice de personnalité ». Mais Clélia est surtout une volcanique jeune femme, dont la sensibilité à fleur de peau dicte les actes. Tout ce qu’elle fait, elle le fait avec ses tripes, avec son cœur, et elle porte haut et fort ses convictions, pas toujours de la manière la plus diplomatique qui soit…
Rosine, on ne peut que la détester ! Non, mais elle a noyé ses enfants ! Elle est coupable, elle le sait, elle le dit. Alors pourquoi perdre son temps à la comprendre ? C’est contre ça que Clélia va se battre à la place de Rosine, d’abord, avec son aide, ensuite. Car Clélia en est sûre : quelque chose se cache au plus profond de Rosine, et ce monstre tapi doit être exhumé afin qu’on comprenne, que surtout, Rosine comprenne et parvienne à se pardonner.
Si l’histoire de Rosine est au centre de tout, la vraie héroïne de ces pages est Clélia. Clélia qui est aussi instable qu’un bâton de dynamite et aussi attachante qu’un chiot sans défense.
L’écriture est particulière, déroutante comme l’est Clélia. Il faut un moment pour s’adapter et se caler au rythme. Après quoi, il nous tardera de comprendre, nous aussi, à défaut d’excuser. Du moins c’est ce qu’on se dit, car il paraît inconcevable de pouvoir excuser ce geste ! Jusqu’à ce que Clélia lève le voile et libère le monstre et la vérité.
La thématique est très lourde, mais Rosine et Clélia font partie de ces personnages marquants qu’un lecteur n’oubliera jamais. Je ne les oublierai jamais.
Clélia a l’air d’un personnage intéressant et l’histoire de cette mère qui noie ses enfants et les pleure éprouvante, même si ton mot sur la fin laisse entrevoir que la situation cache quelque chose… Bref, je suis intriguée 🙂
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Je suis complètement d’accord. Difficile de se faire à l’écriture et à l’histoire au début, mais ce livre est désormais une référence pour moi quand je tombe sur le même sujet. Impossible d’oublier ce roman (qui est sorti en poche d’ailleurs).
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Merci pour l’info !
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Ho, merci pour l’info ! Oui, cette histoire est totalement inoubliable !
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Ce livre m’avait été plusieurs fois vanté et j’ai également chaque fois été tentée, mais j’ai mis du temps à le sortir, parce que le thème est quand même très éprouvant…
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Alors celui-ci je l’ai lu, j’ai beaucoup aimé mais je ne crois pas en avoir fait un retour….
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Je ne sais plus, mais de mon côté, c’est Maud qui m’a incitée à le lire. C’était tellement poignant !
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Et bien petit padawan a bien fait son taf, il faut le lire. Moi je crois même pas avoir fait de retour… Alors un jour peut-être ….Ou bientôt comme il est sortie je crois en poche 😉
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Hâte de lire ça 😊
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Oh mince, il va falloir que je trouve du temps alors !
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J’en serais ravie 😊
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Ma curiosité est éveillée par ton retour : comprendre le passage à l’acte d’une personne « ordinaire » qui plus est mère de famille et dont les victimes sont ses deux enfants. Je le note !
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C’est exactement ce que tu soulignes dans ton commentaire, une personne « ordinaire ». C’était terrifiant.
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A reblogué ceci sur Amicalement noir.
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