Lu en avril 2016

Un testament contesté (contestable ?) et la légendaire guerre « blancs contre noirs » en plein Mississipi dans les années 80, le décor est planté ! Les romans de Grisham, je les préfère pour les vacances. Simplement parce qu’ils méritent d’avoir toute mon attention sans relâche, pour assimiler les détours juridiques et les petites fourberies dont l’ego humain est capable pour s’attirer la gloriole… Et puis aussi, parce qu’avec Grisham, il faut être en conditions… parce qu’avec lui, la « happy end » à l’américaine est tout sauf une certitude ! Mais il était là, à portée demain, et je l’ai saisi ! L’un des secrets de Grisham, qui ne fait pas défaut dans l’allée du Sycomore, c’est sa facilité à détailler les méandres de la justice sans nous perdre ou nous lasser un seul instant, nous, lecteurs profanes, et ça j’adore ! L’allée du Sycomore est un bon livre, du début à la fin, même si l’on sent vite où l’auteur cherche à nous emmener. Mais on comprend parce que c’est ce qu’il souhaite… parce que Grisham aime à nous dépeindre toute la noirceur dont une âme humaine est capable. Les sentiments sont tranchants et sans demi-mesure. Pourtant ce n’est pas en homme blasé que Grisham conte ses histoires. Il est bon, très bon. Et même si j’ai mis longtemps à le finir (on ne se plonge pas dans un Grisham quand on n’a que cinq minutes de tranquillité), j’ai encore une fois adoré. Et cette fois, je ne me suis pas virtuellement fâchée avec l’auteur, comme ce fut un jour le cas… mais c’était une toute autre histoire…