C’est reparti pour le rendez-vous mensuel de Nina, du Rest’o Littéraire : « Un auteur à l’Honneur » !
Petit rappel du principe : faire découvrir, au travers d’une photo, d’une biographie et de la présentation de quelques œuvres, un auteur chouchou ! Et ce, dans le but de découvrir et peut-être d’explorer d’autres univers au travers des présentations de chacun.
En ce mois d’août, j’ai décidé de vous faire découvrir un auteur pour lequel j’ai eu un coup de cœur dès le premier livre ! J’ai nommé Michel Bussi !
Mais qui est Michel Bussi ?
Qui parlerais mieux de Michel Bussi que Michel Bussi lui-même ? Ainsi, voici ses mots issus du site http://www.michel-bussi.fr/ :
Je suis un enfant de Jules Verne, de Maurice Leblanc, d’Agatha Christie…
Michel Bussi naît le 29 avril 1965, à Louviers, en Normandie. Tout petit, il dévore les romans de la Bibliothèque rose puis verte, en suivant les aventures du Club des cinq ou d’Alice, jeune détective. Des enquêtes qui vont inspirer notre futur auteur ? Etudiant à l’Université, Michel choisit la géographie ; il est aujourd’hui un éminent spécialiste de la géographie électorale, sollicité par de nombreux médias.
J’ai toujours écrit et aimé raconter des histoires…
Parallèlement à son métier de professeur de l’université de Rouen et de directeur d’un laboratoire du CNRS, Michel trouve le temps d’écrire des histoires. Il publie aux éditions des Falaises : Code Lupin (2006), Omaha Crimes (le premier roman qu’il ait écrit réédité en 2014 aux Presses de la Cité sous le titre Gravé dans le sable) puis Mourir sur Seine (2008).
Le roman populaire, pour moi, doit se rapprocher des ressorts d’une chanson populaire…
Michel Bussi entre aux Presses de la Cité avec Nymphéas noirs. Il signe là son premier succès national. Avec tout ce qui fera sa marque, sa signature, son originalité : le twist final, imprévisible, et l’équilibre parfait entre style, intrigue, émotion, rythme… Nymphéas noirs devient le roman policier français le plus primé en 2011 et inaugure une série de best-sellers qui s’inscrivent dans cette culture populaire que revendique l’auteur, nourri de BD, chansons, romans, films. Suivront Un avion sans elle (2012), Ne lâche pas ma main (2013), N’oublier jamais (2014), Maman a tort (2015) et Le temps est assassin (2016). Tous ces romans ont été édités en poche par Pocket.
En 2016, Michel Bussi se hisse à la seconde marche du podium des auteurs les plus lus en France (Palmarès Le Figaro).
Des mots simples mais justes qui parlent à tous…
Aujourd’hui, notre auteur géographe est sollicité partout. La Chine, la Corée, l’Europe le réclament.
Les Anglais encensent After the crash (Un avion sans elle) et Black Water Lilies (Nymphéas noirs). Ce dernier titre se positionne 2e des ventes en Grande-Bretagne en mars 2017 ! Un grand festival norvégien du polar a décerné, pour la première fois de son histoire, un « prix du meilleur polar traduit », attribué à Un avion sans elle. Ses romans sont traduits dans 34 pays et leurs droits vendus pour le cinéma et la télévision. Prochainement, Maman a tort va faire l’objet d’une adaptation télévisée. (Youpieeeee ! Digression de Nath, encore 🙂 )
J’ai dans mes tiroirs des squelettes d’intrigues. Une idée, un point de départ, le pitch du suspense…
Et pour moi, qui est Michel Bussi ?
J’ai découvert Michel Bussi un mois d’août (vous noterez la coïncidence 🙂 ). En vacances, j’avais emmené dans ma valise « Un avion sans elle ». Je l’ai non seulement dévoré, mais surtout adoré ! Je me suis laissée entraîner dans une aventure palpitante et totalement inattendue alors que pourtant, la solution était là, sous notre nez, depuis le début ! Comme si l’auteur nous narguait en nous la servant sur un plateau ! Je ne peux pas en dire plus sous peine de spoiler tous ceux qui ne l’ont pas lu ! Et pour ceux-là, j’aimerais leur crier : Quoi ? Vous ne l’avez pas lu ? Mais vous attendez quoi ?
Pour les motiver un peu, ces pauvres pécheurs qui ne l’ont pas lu, voici le résumé…
23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd’hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ?
Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu’il s’apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu’il referme aussitôt, assassiné.
Il ne reste plus à Émilie qu’un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité…
Sachez quand même qu’avec Michel Bussi, on sort de mon domaine de prédilection, à savoir l’overdose d’hémoglobine… Avec Bussi, ce sont des intrigues tout en psychologie et en finesse, où sang et boyaux sont superflus… Et pourtant, ça ne me manque même pas tant l’auteur tire les ficelles avec brio !
Ayant adoré la plume de l’auteur (même si je me demande encore aujourd’hui où il va chercher certains noms…), j’ai donc récidivé avec celui qui, jusqu’ici, reste mon préféré : « Maman a tort ».
Rien n’est plus éphémère que la mémoire d’un enfant…
Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit.
Il est le seul. Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car, déjà, les souvenirs de Malone s’effacent. Ils ne tiennent plus qu’à un fil. Le compte à rebours a commencé.
Qui est vraiment Malone ?
Cette histoire m’a emportée ! Même si d’emblée on sait que Malone doit être au centre d’un secret, impossible de brûler les étapes… A nous d’attendre que l’auteur nous emmène, bridant notre impatience dans un mélange d’une infinie tristesse et d’une redoutable efficacité…
Je clôturerais ma présentation par cette troisième oeuvre que j’ai eu l’immense honneur de faire dédicacer à la foire du livre de Bruxelles : « Le Temps est assassin », pour lequel je vous invite à (re-)découvrir ma chronique ici !
Été 1989. La Corse, presqu’île de la Revellata, entre mer et montagne. Sur cette route de corniche, au-dessus d’un ravin de vingt mètres, une voiture roule trop vite et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère n’ont pas eu la même chance.
Été 2016. Clotilde revient pour la première fois sur les lieux du drame, accompagnée de son mari et de sa fille adolescente. Elle veut profiter de ces vacances pour exorciser le passé. C’est au camping dans lequel elle a vécu son dernier été avec ses parents que l’attend une lettre… de sa mère. Vivante ?
J’ai adoré pouvoir échanger mes impressions de lecture avec l’auteur en personne ! Cette accessibilité, cette gentillesse dont les auteurs font preuve lorsqu’ils viennent à la rencontre de leurs lecteurs me touchent infiniment… Michel Bussi n’a pas fait exception à la règle et je l’ai trouvé d’une disponibilité exemplaire !
J’avoue ne pas encore avoir lu l’entierté de son oeuvre, cependant, les ayant presque tous, je finirai bien par remédier à ce problème !
Je clôturerai cet article, non sans fierté, avec une petite photo de la dédicace de Bruxelles…
A bientôt pour un nouvel auteur à l’honneur !
Super article. J’adorerais ses livres car moi j’adore les intrigues en finesse. Bisous
Envoyé depuis mon smartphone Samsung Galaxy.
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Oui j’en suis sûre ! Tu devrais adorer Un avion sans elle… Dès que tu auras un emploi du temps adapté, je te le ferai lire ! 😉
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Ton article est très intéressant ! J’adore cet auteur, j’ai eu la chance de le rencontrer 2 fois et de me faire dédicacer ses livres et effectivement il est très accessible.. J’attends avec impatience la sortie de son prochain roman « On la trouvait plutôt jolie » en octobre aux Presses de la Cité!
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Oui j’attends octobre avec impatience !
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Encore un super article ! J’ai moi aussi adoré « Maman a tort » qui est le premier et le seul que j’ai lu ! Mais je vais y remédier et lire vite « Un avion sans elle » 😉 Pour éviter que me radie de ta liste de contact 😂😂😂
Il me tentait déjà beaucoup mais la avec cet article je brûle d’impatience 😋
J’ajoute ton bel « auteur à l’honneur » au mien en fin d’après-midi ma Nath 😘
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Mdr… ha oui alors, je te menacerais bien tiens ! Sans rire : il faut vraiment que tu le lises !
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🤣 oui j’en ai bien l’impression ! Je le mets en tête de liste pour un prochain achat 😉
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Bon ça va alors 😉
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😓 sauvé !! 🤣🤣🤣
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Ping : « Paulo Coelho à l’honneur #6 – Août | «Le Rest'o Littéraire
Dire que je me souviens encore de certains salons où tu pouvais papoter des heures avec Michel. Maintenant, il faut être patiente pour l’atteindre !
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Oui c’est clair !
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Carrément même !
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Michel Bussi est mon auteur de thrillers préféré. Mes préférés sont « Nymphéas noirs », petit bijou il faut dire, « Un avion sans elle » et « Gravé dans la sable » 🙂
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Je n’ai pas encore lu Nymphéas noirs mais il est dans ma PAL !
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Mon préféré est : N’oublier jamais. Mon avis est un peu plus mitigé pour Maman a tort et Un avions sans elle même si j’ai trouvé ces histoires très prenantes.
J’ai entendu beaucoup de bien de Nymphéas noirs. Je pense que je vais bientôt le tenter !
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N’oublier jamais est dans ma PAL !! 😊
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Ping : Récap’ « Auteurs à l’honneur – Août & Septembre #6 | «Le Rest'o Littéraire
Very nice posst
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