« Macadam » – Textes : Mattias Köping, Dessins : Marsault

Lu en : Février 2023

Tout est parti d’une photo… Postée dans le cadre d’un concours Instagram organisé par Laetitia (tytyaimelire), Sandrine (Nany lit, mais pas que…) et moi avons terminé finalistes et décidé, sur son excellente idée, de choisir ensemble notre lot : Macadam ! Cette finale pleine de bienveillance et qui démontre qu’on ne trouve pas que du mauvais sur les réseaux nous a permis, à Laetitia, Sandrine et moi, de lier un super contact et c’est donc tout naturellement que nous nous sommes dirigées vers une lecture commune !

L’avantage de « Macadam », c’est qu’il s’agit d’un recueil de nouvelles, écrites par Mattias Köping et illustrées par Marsault. Du coup, entre chaque nouvelle, nous avons pu débriefer toutes les trois, et force est de constater que ces textes ont déchaîné nos réflexions !

Premier point, j’ai retrouvé avec un immense plaisir l’écriture riche et soignée de Mattias Köping. Ce n’est un secret pour personne que « Le Manufacturier » fait partie des lectures les plus marquantes de ma vie de lectrice, et tout lecteur qui ose m’avouer ne pas l’avoir lu court le risque de m’avoir sur le dos jusqu’à ce que mort lecture s’ensuive (à une exception près : Yvan, qui, je le sais, redoute l’absence de lumière de l’ouvrage) !

Ici, on peut se détacher des histoires pour savourer la plume. Et celle de l’auteur est particulièrement fouillée, apportant une sophistication agréable à des récits très terre-à-terre. J’aimerais pouvoir apporter un éclairage intéressant sur les illustrations, mais je suis totalement hermétique et insensible à cette forme d’art, que Marsault m’en excuse… Je n’y ai donc prêté qu’une vague attention et laisserai le soin à de vrais connaisseurs d’en faire l’analyse !

La première nouvelle est un uppercut. Ça fait mal au bide, cette histoire, ça donne envie de hurler ! Toutes les trois, nous sommes tombées d’accord là-dessus, avec ce sentiment d’injustice qui colle au cœur et notre sensation à toutes que l’insécurité n’est plus seulement un problème des grandes villes, et qu’au-delà de ça, elle se banalise…

Ensuite, les autres nouvelles s’enchaînent et, malheureusement pour nous, il y aura moins de sentiments. Pas du tout, même…

Ça commence par une version plutôt étonnante de ce qu’on entend par : « jusqu’à ce que la mort vous sépare », qui nous a globalement paru too much mais pour le coup, nous en avons déduit que les mots de Mattias « illustraient » les dessins de Marsault ! Et à partir de là, cette impression ne nous a plus quittées. Chaque nouvelle souligne un problème sociétal. Grave, bien sûr, mais on a plutôt envie de signaler à l’auteur que ses lecteurs sont des gens réfléchis, pas totalement dépourvus d’intelligence ou de bon sens. Alors ces récits, quelque peu agressifs et moralisateurs seraient parfaitement utiles s’ils s’adressaient à qui de droit ! Hors, ceux qui pourraient en tirer des leçons ne se trouvent probablement pas dans le rang des lecteurs de Köping, peut-être même pas dans le rang des lecteurs tout court.

Dommage, car la première nouvelle avait envoyé une salve d’émotion commune qui, malheureusement, s’est essoufflée au rythme des lectures suivantes.

Ce n’est pas très grave, il me reste encore « les démoniaques » pour reprendre un shot de Köping, et mes co-lectrices m’ont assuré que j’y trouverais mon compte !

Petite déception, donc, mais que cela ne vous empêche pas de sauter sur le Manufacturier si ce n’est déjà fait ! (Vous n’espériez quand même pas que je lâcherai l’affaire aussi facilement ???)

Et si vous souhaitez prendre connaissance de l’avis de Laetitia, cela se passe sur son compte instagram par ici !

18 réflexions sur “« Macadam » – Textes : Mattias Köping, Dessins : Marsault

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