Lu en : Avril 2018
Aujourd’hui, je viens vous parler du livre que j’ai dévoré ce week-end en me balançant au soleil : « Une bonne intention », de Solène Bakowski, qui m’a été offert par la merveilleuse Dame Geneviève, porte-flingue du Collectif Polar, suite à ma participation à l’un des concours organisés pour les trois ans de son blog ! Mais elle ne s’est pas arrêtée là, notre Ge, car elle a carrément fait dédicacé à mon intention ce livre et l’a accompagné d’un badge du blog et d’une lampe de lecture, que mon mari apprécie encore plus que moi, puisque ça lui évite d’être aveuglé par ma lampe de chevet quand je me décide à lire au lit (même si son supplice est généralement de courte durée parce que je m’endors comme une souche après trois pages…) ! Encore un grand merci à toi, Geneviève !!
Mais revenons-en à nos moutons : l’histoire ! Mati a neuf ans, mais porte déjà sur ses épaules de lourds fardeaux : sa mère, après une longue maladie (je ne vous dirai pas laquelle), est morte (je ne vous dirai pas comment !). Son père ne s’en relève pas, surfant sur la corde raide, à deux doigts de basculer dans la folie. Il n’y a que sa grand-mère qui tente maladroitement de les aider, de sortir son fils de ce trou noir pour qu’il reprenne goût à la vie et accorde un peu d’attention à sa petite-fille qui souffre en silence.
Dans cette ambiance morose, Mati n’a qu’un exutoire : écrire à sa mère décédée des lettres qu’elle envoie au « Pays Blanc ». Dans cette maison suffocante où son père perd pied, un soir, Mati ne rentre pas… Commence alors la valse angoissante de la colère, du doute et de la peur pour sa grand-mère qui l’attend. Où est Mati, que lui est-il arrivé ? Le pire, assurément…
Et c’est là le secret d’un récit magistral : tout, vraiment tout, partait d’une bonne intention… Mais tout le monde sais que l’enfer est pavé de bonnes intentions, et quand l’être humain se prend pour Dieu, les conséquences sont généralement désastreuses… L’histoire de Mati est d’une tristesse incroyable, et même si l’on ne nage pas en plein suspens angoissant, les pages se tournent avec avidité. Un roman sombre et clair, une histoire d’amours inconditionnels, de différents types. Une mention spéciale pour le personnage de Rémi, tellement touchant ! On a suffoqué avec Mati, on a espéré avec Mati… Une découverte que cette douce plume, qui me pousse à remonter de quelques crans « Avec elle » qui se trouve dans ma PAL, le projet commun écrit par Solène Bakowski et Amélie Antoine et dont j’ai déjà lu une moitié (« Sans elle » – Mon avis ici). Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce livre, où vous trouverez, au cœur de la noirceur, des sources de lumières totalement inattendues…
Une fois n’est pas coutume, je vous ajoute mes petites photos personnelles du livre et de la dédicace glanée par Geneviève pour moi (photos issues de mon compte Instagram).
Super résumé. Ça donne envie de le lire!!
Envoyé depuis mon smartphone Samsung Galaxy.
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Maintenant que tu as un peu de temps, je peux te le prêter !
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C’est vrai qu’il a l’air chouette à lire
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Oui et étonnement, pour un thriller psychologique, il est vraiment fluide à lire !
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Ah je suis heureuse que ce livre t’ait plu Nath !
Ravie aussi que les petits cadeaux apporte un peu de sérénité chez toi. Je suis pour la paix des ménages.
Et merci pour cette belle chronique
A très vite pour d’autres aventures madame….
Des bises
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Moi qui était plutôt « action » avant tout avant, sous votre influence, je prends vraiment goût au polar… Tu déteins 😁
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Comme j’aime déteindre ainsi ! hihi 😉
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Tu m’étonnes 😁
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héhé 😛
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